mardi 31 mars 2015

Bilan cinéma du mois de mars

PROJET ALMANAC - DEAN ISRAELITE David est un petit génie, comme son père décédé dix ans plus tôt. Son rêve, c'est entrer au Massachusetts Institute of Technology. Il est admit et reçoit même une bourse de cinq mille dollars. Problème : ses études en coûteront quarante mille. Il décide de créer un projet encore plus fou que le premier pour les impressionner et recevoir une bourse qui lui permettrait d'entrer à l'université sans que sa mère n'ait à vendre leur maison et tout quitter pour lui.
En fouillant dans les affaires de son père, il retrouve une vidéo de ses sept ans. Sur laquelle il s'aperçoit, lui, tel qu'il est aujourd'hui. Puis il trouve des notes et plan sur un projet de déplacement temporel. C'est une idée folle, mais il ne lâchera pas l'affaire, et ses amis sont là pour l'aider à mener à bien son objectif.
Quel dommage! Ce film est vraiment sympa, le concept bien que vu et revu est excellent! Mais on perd son temps avec la construction de la machine qui prend un temps fou, le passage au festival qui fait redite de Projet X et autres séquences "ados en fête" du même genre... Tout devient plus intéressant lors de la "rupture" et que tout bascule. Le rythme s'accélère, on a un bon shoot d'adrénaline et j'ai trouvé cette dernière partie excellente! Même si je suis déçue par la fin avec le père. Beaucoup de questions restent en suspend alors qu'il y avait plein de choses à en tirer! Dommage...
De plus, la caméra subjective n'a pas grand intérêt je trouve. On s'en serait passé. Et on aurait pu donner de l'importance à la sœur, toujours derrière la caméra, qui n'est là que pour le maintient d'une parité hommes/femmes visiblement. Et puis ce style de réalisation me rend souvent malade (j'ai mal vécu Chronicles tout en l'ayant trouvé génial ^^)
Bref, un film sympa sans plus dont on regrette qu'il ne soit pas plus aboutis, surtout quand on est fan de voyage dans le temps!

KINGSMAN : SERVICES SECRETS - MATTHEW VAUGHN

Gary Unwin a grandit dans les quartiers difficiles. Des délits, il en a commis, mais là il est vraiment dans un sale pétrin. Avant d'être embarqué, il a le droit de passer un coup de fil. Le numéro qu'il compose, c'est celui inscrit sur la médaille de bravoure qui lui a été remise à la mort de son père, 17 ans auparavant.  
Il se retrouve face à Harry Hart qui avait jadis travaillé avec son père. Il découvre que ce dernier était un agent secret au service d'une agence nommée Kingsman. Ils viennent de perdre un agent qui doit être remplacé dans les plus brefs délais. Gary se retrouve alors embarqué dans un programme d'entrainement intensif durant lequel sera désigné le nouveau Lancelot. C'est sans compter le complot contre le monde entier qui se joue et auquel l'agence doit faire face. 

Que dire de ce film? Je l'attendais tellement. Réalisé par Matthew Vaughn (Stardust, X-men : le commencement, Kick-Ass), tiré d'un comic de Mark Millar (Kick-Ass, Wanted), avec Colin Firth, Samuel L. Jackson, Mark Strong et Michael Caine... Bref, que du bon! Et puis les films d'espionnage bourrés de gadgets, j'adore! La démesure dans toute sa splendeur, c'est un vrai bonheur! 
De belles barres de rire, des moments trash et flashy comme on a pu les apprécier dans Kick-Ass ou Wanted... Le seul bémol c'est la VF (oui, oui, je sais, mais je trouve que certaines VF sont bien et là ce n'est pas le cas, point.) qui nous fait croire qu'un jeune de banlieue s'exprime comme un paysan du Moyen-Âge qui négocie la vente de sa dernière vache laitière ("c'est-y pas qu'on fait comme ça chez nous, eh pardi!"). Passons.
J'ai trouvé l'acteur qui interprète Gary (Taron Egerton) excellent. Son personnage évolue de manière intéressante. Derrière sa façade bourrue on voit dès le début qu'il cache un grand potentiel et un cœur sincère (c'est nunuche mais vrai). Les scènes d'actions sont PAR-FAITES. Des chorégraphies entrainantes et visuellement magnifiques. Je suis une nouvelle grande fan de la dame aux pieds de sabre alias Gazelle qui ajoute un plus vraiment fun à l'histoire et surtout au méchant qu'en revanche je n'ai pas vraiment trouvé extraordinaire.
Les gadgets, les épreuves, le toutou de Gary, le parapluie de Harry (et Harry lui-même bien sur!)... malgré deux, trois longueurs peut-être (mais vite oubliées) je pense que tout m'a plu tant c'est divertissant et plein de punch!
Si vous avez aimé les références citées en début de paragraphe, courez voir ce film, sinon, regardez-le un jour par curiosité. Enjoy!


CHAPPIE - NEILL BLOMKAMP

Deon, ingénieur de génie, a fournis aux forces de police ses androïde qui ont permis de réduire  considérablement le taux de criminalité. Pourtant, son rêve, c'est de créer une intelligence artificielle, qui apprend d'elle même et fait ses propres choix. Enfin il y parvient. Le problème? Cette A.I. est introduite dans un androïde défectueux dont la batterie irremplaçable ne tiendra pas plus de quelques jours. Et que son précieux robot nouveau né se retrouve kidnappé par les membres d'un gang qui voient en lui le moyen de régler leur lourde dette qu'ils ont envers le caïd de la ville.

Je suis passée à côté du phénomène District 9, mais j'ai eu l'occasion de voir Elysium qui m'avait bien plus. Et puis, le film centré sur l'intelligence artificielle, ça me plait, la plupart du temps. Il y a toujours de l'émotion, de grande questions sur l'existence, sur la cruauté humaine et l'innocence de la machine qui ne connait pas la cupidité de l'Homme. Je pense bien évidemment au film de Spielberg qui m'a fait pleurer à chaque fois, mais aussi à Chobits dessiné par les Clamp, Terminator 2 que mon chéri aime tant... 
Bref. Je me suis terriblement attachée aux différents personnages. Surtout Yolandi. Elle est très représentative de l'innocence avec laquelle le film est abordé. La première partie est centrée sur la découverte du monde par Chappie. Après, ça castagne dur. Il y a des scènes fortes, parfois cruelles. La première est celle de la confrontation de Chappie avec "le monde". Qu'est ce que j'ai pleuré durant ce film !! J'ai aussi énormément ri lorsque Chappie récupère les voitures que l'on a volé à son père. Aha. Je me suis agrippée au bras de mon chéri. On  a été tous les deux subjugués par la fin. Une vraie, surprenante et souhaité, comme on l'espérait. Sans compter que c'est un plaisir de retrouver ces acteurs tant aimés : Hugh Jackman, Dev Patel, Sigourney Weaver (toujours parfaite, évidemment!) et en découvrir, pour ma part, de nouveaux en particulier la chanteuse Anri du Toit =)

Difficile de me montrer objective, j'ai adoré. Mais je peux difficilement m'empêcher de vous inciter à y aller, juste par curiosité. En espérant que le côté "gangsta" ne vous rebute pas ^^ Enjoy! 


HACKER - MICHAEL MANN
Printemps du Cinéma oblige, nous sommes allés voir le film qui nous tentait le plus : Hacker.
Nicholas Hathaway purge une peine de 15 ans de prison pour grosse bagarre et fraude de carte bancaire. Ce hacker de génie a pour le moins un atout de taille : l'un de ses amis de longue date, Chen Dawai, travaille avec le gouvernement chinois et s’arrange pour l'intégrer dans l'affaire sur laquelle il travaille actuellement avec le FBI. Il s'agit d'un hacking qui entraîne une réaction en chaîne et plombe les marchés boursiers mondiaux. Seul Hathaway peut les aider à venir à bout de ces hackeurs. Ce dernier voit cette occasion comme une carte de sortie inestimable.
La réalisation est excellente, les acteurs parfaits dans leur rôle, je n'ai vraiment rien à redire sinon que ce film est sympa, mais sans plus... Disons que la trame m'a semblé manquer d'originalité, c'est du bon déjà-vu, mais du déjà-vu quand même. J'ai passé un agréable moment avec de l'action, de la romance et tout mais les relations entre les personnages ne sont pas vraiment creusées. C'est même carrément plat. Ils sont là pour réaliser diverses actions permettant au film d'avancer et d'arriver à son terme.
Ce n'est pas raté, mais ce n'est pas un film qui fera date pour moi et je l'oublierai très certainement assez vite. Il gardera l'étiquette du film de hacker avec Chris Hemsworth (qui reste à mon avis le seul argument vendable du film avec le thème qui est plutôt sympa).

THE LAZARUS EFFECT - DAVID GELB
Des scientifiques mènent des recherchent afin de créer un sérum permettant de ramener un corps mort à la vie et ainsi offrir plus de temps à la médecine pour faire son œuvre. Un nouveau test sur un chien euthanasié se révèle concluant, même si l'attitude dudit animal devient inquiétante... Lors du test suivant, un drame survient. Zoé décède. Frank, son fiancé et associé tente le tout pour le tout en lui injectant le sérum Lazarus. Zoé revient, mais il est certain qu'elle n'est plus la même désormais.
Les 45 premières minutes sont excellentes, jusqu'à la mort de Zoé en gros. Et puis après tout barre en sucette! Entre le mode zombie, les super pouvoirs à la Lucy de Besson et le côté retour de l'Enfer j'avoue que tout m'a paru brouillon et sans intérêt.
Ce qui aurait pu être un super film devient pour moi un échec décevant... Dommage!
 

samedi 21 mars 2015

NANA - Ai Yazawa

Nana - Nobu - Yasu - Shin - Ren - Takumi - Reira - Hachi


Je viens de visionner le dernier épisode de l'anime NANA (Studio Mad House).
Que d'émotions!
Il s'agit d'une histoire très ancrée dans l'univers de la musique alors forcément, une adaptation à l'écran avec une bande-son adéquat ça fait toute la différence!
Autant vous dire que chaque morceau se trouve à présent tant dans mon mp3 que mes oreilles, gravé à jamais.

Quel plaisir de se replonger dans cet univers... Depuis ma lecture des mangas NANA, j'ai parcouru la quasi-totalité du répertoire d'Ai Yazawa : un bonheur! Et il fallait que je continue, alors je n'ai pas résisté longtemps avant de me lancer dans l'animé de NANA.
Même si les couleurs flashy rendent l'ambiance un peu moins "dark", surtout quand on s'intéresse au côté Nana Osaki, la trame principale est respectée, du moins d'après mes souvenirs datant de plus d'un an.

Nana & Ren, envers et contre tout

La richesse de NANA vient de ses personnages, variés et tous forts d'une personnalité construite et travaillée dans les moindres détails. Chacun porte sa croix, ses souffrances passées et à venir, ses erreurs et ses faiblesses... mais aussi la force qu'ils puisent, pour la plupart, dans les êtres auxquels ils tiennent, dans les souvenirs heureux et les espoirs en lesquels ils croient plus que tout.
Pas de personnage pur et saint ici. Nos héros admettent leurs torts, même si c'est parfois avec difficulté et violence. Ils s'aiment, se déchirent, se retrouvent, s'attendent, et c'est avec émotion qu'on partage leur existence, l'espace de quelques épisodes ou chapitres. Sans compter tous ces moments de rire que l'auteur sait si bien intégrer à ses différents récits! De vraies perles.

Nana et Hachi se rencontrent au début de l'aventure, si différentes au premier abord et pourtant si semblables.  L'une comme l'autre ont un besoin irrépressible d'amour et de soutien et on souffert de l'abandon sans s'en être réellement remise. Elle représentent chacune un port d'attache pour l'autre, le rappel d'une période sereine et heureuse de leur vie dans l'appartement 707.

C'est assez atroce d'avoir lu chaque tome, d'avoir vu chaque épisode et de se sentir ainsi vide de ne pas connaitre la suite, d'avoir perdu nos personnages tant aimé sans qu'on se sache réellement ce qui leur arrive. J'espère que ce manga ne subira pas le même sort que X1999 et qu'on aura un jour un fin digne de ce nom qui permettra aux fans, aux admirateurs de NANA et Ai Yazawa de dire adieu à Nana, Hachi, aux membres de Blast et ceux de Trapnest, à tous les autres, sans que persiste cette saveur d'inachevé, mais le cœur serein et le sourire aux lèvres.

Mon nouveau phonepaper ^^

mardi 17 mars 2015

Beautiful Bastard - Christina Lauren


// Editions Pocket // 328 pages //

~ Pour commencer ~
Chloé Mills est sur le point d'obtenir son MBA. C'est sa dernière année et elle travaille pour le si célèbre et séduisant Bennett Ryan. Un connard, un vrai. Ils se cherchent et se jettent, ne se supportent pas mais s'attirent de manière irrésistible et l'inévitable se produit. La moindre altercation les mène à des ébats sexuels incontrôlables. Coucher avec son patron, c'est la dernière chose dont Chloé avait besoin, surtout avec tout le mal qu'elle s'est donné pour arriver aussi loin, et il est hors de question que cette histoire réduisent ses efforts à néants. Qui plus est, une histoire avec un type machos, pervers et sans le moindre scrupules! Enfin, c'est ce qu'elle croit...

~ Mon avis ~ 
Avec 50 nuances de Grey, il y a eu un véritable raz-de-marée littéraire mettant en première ligne des ventes les romances dites érotiques. Je n'y avais, jusqu'alors, pas pris part (eh oui, je n'ai ni lu ni vu FSOG, et j'y ai survécu!). Bref. Dans le lot, Beautiful bastard fait partie des titres dont on a beaucoup entendu parler. J'avoue, j'étais curieuse, vraiment.
Et puis ma super copine Flo avec qui j'échange des courriers tous plus longs les uns que les autres est devenue fan. Et comme elle est adorable elle a voulu me faire partager son enthousiasme et m'en a offert un exemplaire (super copine j'ai dit).
Eh bien, pour tout vous dire, j'ai trouvé ça très sympa.
On a des à priori, des échos, et tout ça est bel et bien fondé. Ce pourquoi je n'ai pas été déçue. Je ne suis pas devenue fan non plus, mais j'ai trouvé ma lecture agréable et par moment carrément addictive.
Je dirai que le livre se compose à 70% de scènes de sexe. Le reste est consacré à l'"intrigue" qui certes ne va pas très loin mais qui a le mérite d'être divertissante par moment. Ce qui m'a vraiment plu, c'est cette héroïne au caractère flamboyant, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et qui, au lieux de jouer les jeunes femmes éperdues, mène le jeu au sein de ce duo plutôt sexy. On ne nous ment pas dans la présentation du bouquin, donc pas de quoi s'étonner du contenu. Disons seulement que les personnages créés pour mener cette succession de scènes hot sont plutôt bien construit et assument leurs travers.
On peut juste reprocher les répétitions, tant dans le déroulé de certains passages que dans les dialogues. J'aurai du pointer le nombre de "Putain" prononcés par Chloé et Bennett! Je regrette aussi que les personnages secondaires ne soient pas plus exploités, ce qui sera sans doute le cas dans les tomes suivants d'après ce que j'ai compris en lisant les synopsis.

~ Un dernier mot pour la fin ~
Si vous êtes à la recherche d'un roman pour vous émoustiller un peu - mais attention, on est dans ladite romance érotique actuelle, pas dans du VRAI érotique au sens propre ou même du porno, ça reste très accessible si on ne s'offusque pas du langage un peu cru des personnages - et que vous en avez assez des midinettes en pâmoison devant les bad boys habituels, et que vous voulez pouvoir vous identifier à une femme forte et indépendante loin de toute jouvencelle en détresse, et qui aime se faire plaisir en toute liberté... eh bien tentez cette lecture, vous n'avez rien à perdre! Et puis ça vous permettra d’apaiser cette curiosité qui vous ronge depuis si longtemps ;) 

dimanche 8 mars 2015

Bilan cinéma du mois de Février

LA FAMILLE BÉLIER - ERIC LARTIGAU
"Paula Bélier, comme le bélier".
Alors que la soirée filles spéciale "Cinquante nuances de Grey" battait son plein, j'ai profité d'une visite de ma maman pour nous organiser une séance de "La famille Bélier", qui nous tentait depuis sa sortie.
Paula Bélier, seize ans, est une adolescente ordinaire. Au lycée elle ne quitte jamais sa meilleure amie, a le béguin pour un garçon et aimerait aussi être invitée aux soirées organisées par la pimbêche populaire du bahut. En fait, sa vie est un peu différente, peut-être. Quand elle rentre chez elle, Paula retrouve ses parents agriculteurs et son petit frère. Dans sa famille, elle est la seule entendante. Elle joue un rôle indispensable d’interprète avec le médecin, la banque, les clients de la ferme etc. Et puis elle s'inscrit à la chorale du lycée, et tout bascule. Paula a un don. Pour s'y consacrer, elle doit se présenter à une audition qui lui permettra d'intégrer une grande école sur Paris. Et c'est à ce moment que son père se présente aux élections municipales et qu'il aura plus que jamais besoin d'elle. J'ai adoré ce film. Une trame tellement classique, et pourtant elle fonctionne toujours. Cette histoire de famille si touchante a su me prendre aux tripes à plus d'une occasion. Le personnage de Paula porte l'histoire sur ses épaules, et la jeune actrice s'en sort à merveille (et la miss est nominée aux Césars 2015, je croise les doigts!). Les parents, interprétés par Karin Viard et François Damiens sont juste excellents! Ils m'ont fait rire aux larmes, j'en avais mal aux côtes! J'ai beaucoup aimé le rôle du professeur de musique, Fabien Thomasson, intransigeant et qui n'a pas la langue dans sa poche ^^ Mathilde, la meilleure amie est juste géniale, son côté frivole en est même attachant et à mon avis elle joue un rôle essentiel dans l'évolution de Paula. Le petit frère, Quentin, est adorable et m'a bien fait rire car quand il a une idée en tête il s'y tient, et ses mimiques pour se faire comprendre se sont révélées hilarantes. Gabriel, c'est le personnage qui aurait mérité d'être un peu plus développé, on connait sa passion pour la musique puis l'amour qu'il porte à Paula mais pour moi tout ça reste flou...
Il s'agit d'un très beau film sur la famille et le passage à l'âge adulte. Le fait que les membres de la famille de Paula soient sourds est un élément en plus. Paula gère énormément de choses tant pour sa famille que pour la ferme. Elle est tiraillée entre l'envie de se consacrer à sa passion et la culpabilité d'"abandonner" ses parents. Mais, comme le dit si bien Mathilde "C'est pas des bébés chiots, ils se débrouillaient très bien avant que tu naisses". De fait, Gigi et Rodolphe arrivent très bien à se faire comprendre! L'inconvénient, c'est que leur fille a un don pour le chant, un domaine qui leur est difficilement accessible. J'ai beaucoup aimé la scène du spectacle, quand le son est coupé pour nous mettre à leur place ainsi que celle durant laquelle le père essaie d'écouter sa fille grâce aux vibrations.
La scène de fin m'a arraché une petite larme, vraiment. La voix de Louane Emera est superbe, de même que son jeu d'actrice.
Je vous conseille chaudement ce film qui ne fera peut-être pas date qui, j'en suis sure, vous donnera du baume au cœur et vous fera passer un excellent moment de tendresse


JUPITER : LE DESTIN DE L'UNIVERS - WACHOWSKI
Jupiter Jones (Mila Kunis) n'aime pas sa vie qu'elle gagne en faisant des ménages avec sa mère et sa tante, immigrées russes vivant à Chicago. Alors qu'elle s’apprête à vendre des ovaires, espérant gagner plus pour s'offrir le télescope dont elle rêve tant, des extraterrestres tentent de la tuer. Elle est sauvée par Caine (Channing Tatum), chasseur militaire hybride venu sur Terre pour la retrouver. Pourquoi ces aliens en voulaient-ils à sa vie? Apparemment, elle porterait l'ADN d'une des grandes souveraines de l'Univers, rien que ça!
Pour tout vous dire, je n'ai pas adoré ce film. Les effets spéciaux sont impressionnants, ça il n'y a rien à redire. Les personnages ont un petit quelque chose d'attachant quoique pas très crédible. Jupiter se fait assez vite à l'idée d'être la réincarnation d'une reine venant d'une autre galaxie. Et puis elle allume très vite Mister Caine alors qu'elle était plutôt du genre à éviter les hommes. Et puis ce n'est pas comme s'ils avaient vraiment le temps de faire connaissance! Hormis son look ange-loup-garou et son côté homme des cavernes maladroit je ne vois pas trop ce qu'elle pouvait lui trouver.
Je ne dois pas être médisante, je dois être objective - tout en précisant que je suis allée voir ce film pour faire plaisir à mon chéri, ahaha ^^
C'est un PLAISIR de voir Eddie Redmayne dans ce rôle! J'adore cet acteur. Il est excellent dans ce film, inquiétant dans ce rôle de méchant cruel et calculateur.
L'histoire est... intéressante. Même si l'on n'a ici rien de vraiment original. Une occasion nouvelle de faire de la science-fiction, caser une petite romance avec amours impossibles, réincarnation, guerres de pouvoir, etc.
Ce film plaira aux amateurs de films à grand spectacle - ce que je suis, ne vous méprenez pas - mais je n'ai pas vraiment de recommandation à faire. Il ne m'a pas vraiment plu, mais je n'ai pas détesté, il s'agit d'un chouette moment de divertissement et je serais ravie de recueillir vos avis positifs comme négatifs.
 
L'INTERVIEW QUI TUE - EVAN GOLDBERG/ SETH ROGEN
Dave Skylark (James Franco) anime Skylark Tonight dont Aaron Rappaport (Seth Rogen) est le producteur. C'est alors qu'ils fêtent leur 1000ème épisode qu'Aaron retrouve un ancien camarade de fac. Ce dernier lui montre que même s'ils occupent un poste similaire dans deux émissions différentes, le travail d'Aaron est une vraie rigolade à côté du sien qui prône une réelle information du public et non des interviews people sans intérêt. Aaron en fait part à Dave qui lui apprend rapidement qu'ils tiennent leur interview de personnage politique important : le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un serait un véritable fan de leur émission. Tandis qu'ils se font purement et simplement descendre sur toutes les chaîne suite à l'annonce de ce prochain entretien, la CIA leur propose un accord afin que Dave et Aaron les aident à assassiner Kim ce qui entrainerait un véritable coup d’État.
Ce film a fait un véritable buzz entre le piratage de Sony Pictures, l'annulation de sa diffusion puis la reprise de celle-ci... Tout cela ne peut qu'attiser d'avantage la curiosité des spectateurs! Ce fut mon cas.
De manière générale, je ne dis jamais non à une collaboration entre Seth Rogen et James Franco, ce duo est juste sensationnel. D'accord, ce sont des amateurs d'humour gras et de mauvais goût, mais je suis plutôt bon public à ce niveau-là (sauf pour My Movie Project que j'ai presque détesté).
Bref, le personnage de Dave est complètement décalé, tout le monde le prend pour un crétin, il est crédule et impulsif mais je l'ai trouvé terriblement sympathique ^^ Aaron, lui, est sage et réfléchit. Sa situation lui plait mais ne lui convient pas totalement car il souhaite être pris au sérieux.
L'humour est assez décapant, et carrément osé. Aucun doute que ledit dirigeant n'a pas du apprécier d'être présenté de la sorte! Il persiste un certains mystère autour de la Corée du Nord, tellement inaccessible, et ce film fait carrément du rentre dedans. Qu'on le perçoive comme un film politique ou seulement comme un divertissement de presque deux heures, ce film vaut le coup d’œil. Je me suis pris de sacrées barres de rire!
On se rappellera Inglorious Basterds qui se permet de réécrire l'Histoire de manière assez brutale!
The Interview, il m'est difficile d'en donner un avis objectif. Moi, j'ai passé un excellent moment, j'ai adoré les deux acteurs principaux - une fois de plus - ainsi que l'humour omniprésent tout au long de l'aventure.
J'attends avec impatience vos avis afin d'échanger et de réfléchir à nouveau sur ce film.
 
LES NOUVEAUX HÉROS - DON HALL // CHRIS WILLIAMS
Le film d'animation issue de la collaboration entre Disney et Marvel, bon sang mais à quoi on s'attendait ?
Moi, à pas grand chose, je m'étais dit, "on verra"...
Et j'ai vu une véritable tuerie !! (ce n'est qu'une expression).
Hiro Hamada, treize ans, est un véritable génie de la robotique. Que lui importe les études si c'est pour apprendre tout ce qu'il sait déjà. Alors il participe à des combats de robots clandestins. Jusqu'à ce que son grand frère, Tadashi, arrive à lui ouvrir les yeux sur ce à quoi il peut réellement accéder. Dès lors Hiro n'a qu'une idée en tête : entrer dans la même université que son frère et ses amis pour se consacrer à sa passion. Un drame survient, et tout s'écroule. Puis ressurgit la création à laquelle Tadashi a consacré des années de sa vie : BayMax.
Une merveille, une pépite, un concentré d'humour et d'émotion, d'action et de tendresse... Les nouveaux héros/ Big hero 6 est la preuve que l'animation a de beaux jours devant elle. J'ai souvent parlé comme la petite mamie râleuse qu'il m'arrive d'être parfois, affirmant que les films de nos jours ne se centraient que sur les effets spéciaux, la mise en scène et plus du tout sur les dialogues, les sentiments et l'histoire elle-même. Ce film m'a bien montré le contraire. J'ai pleuré de tristesse et de rire en quelques secondes. Je me suis attachées comme jamais à Hiro, ce garçon que la vie n'a pas épargné mais qui reste droit malgré quelques petits passages à vide par lesquels on serait tous passé. C'est un génie, mais ses réactions restent très humaines, il a un côté tellement touchant... Je suis complètement fan de BayMax et de ses failles informatiques qui le rendent borné à la procédure, ce qui nous offre de beaux moments de rigolade! L'équipe d'étudiants-super-héros est excellente, et j'aime le côté assumé des super pouvoirs adaptés de leurs sujets d'étude qui donne un résultat plutôt amusant. La bande son claque bien et ajoute du punch à cette aventure! Visuellement, c'est juste parfait à tout point de vue.
Bref, si vous voulez passer un moment sans prise de tête et vous en mettre plein la vue, filez-y tout de suite!

Charlotte - David Foenkinos

 

// Éditions Gallimard // 224 pages //

~ Pour commencer ~ 
Ce livre retrace la vie de Charlotte Salomon, jeune peintre morte à l'âge de vingt-six ans. La vie de cette femme écrasée par le poids d'un lourd passé familial, par l'injustice de l'époque qu'elle traverse, par un l'amour qui a bouleversé son existence. C'est aussi la quête d'un auteur parti sur les traces de cette artiste qui la fascine. Un livre écrit comme dans un souffle.

~ Mon avis ~ 
Je regrette d'avoir du faire une pause au milieu de ma lecture qui s'est faite en deux fois, presque d'une traite. J'ai eu énormément de plaisir à découvrir l'histoire de Charlotte, et celle - bien triste - de sa famille. J'ai été émue par cette jeune fille mélancolique et un peu perdue qui découvre l'amour, qui découvre son talent et sa passion, qui se bat pour ce qui compte. J'ai été à nouveau révolté par l'injustice de cette époque, que nous connaissons d'une certaine manière grâce à la littérature et au cinéma. Cette injustice qui a séparé des êtres, qui a pris des vies. J'ai été troublée par les paroles de Charlotte lorsqu'elle remet son œuvre : "C'est toute ma vie", et plus encore par les dernières lignes qui montrent tout l'amour qu'elle a pu susciter. 
J'ai adoré les choix de l'auteur. Ces courtes phrases, ces retours à la ligne, ce rythme sans temps mort ponctué seulement par des soupirs. J'aime la manière dont il s'est immiscé dans son récit, le plaisir de partager ses découvertes et ses échanges, sa joie de rencontrer Charlotte des années après sa disparition.

~ Un dernier mot pour la fin ~
Ne lisez pas Charlotte seulement pour l'avoir vu dans les magazines et les réseaux sociaux, lisez-le pour le plaisir de découvrir deux artistes - l'auteur et le peintre -, de savourer une plume délicate et agréable, de partager le temps de quelques pages l'enfance et la vie d'une femme marqué par l'amour et l'art.