jeudi 16 février 2017

Anastasia (1997) - Don Bluth, Gary Goldman


Aujourd'hui, petit voyage dans le temps. On retourne alors en 1997, année de sortie de cette merveille du cinéma d'animation qu'est Anastasia. Pourquoi? Parce que je suis allée le voir aujourd'hui, en avant-première. QUOI? Eh oui, Anastasia va bénéficier d'une nouvelle sortie au cinéma le 24 mai 2017. Remasterisation et passage en numérique, et sur un grand écran c'est juste ouahou!


Hormis ceux qui se sont offusqué du non respect de la réalité historique (quoi? la si gentille famille impériale n'a pas été décimée par le vilain Raspoutine ?!) ce film est considéré comme une réussite autant sur le plan scénaristique que pour la qualité de sa réalisation. Encore associé à Walt Disney par beaucoup de monde, il a justement eu le mérite de prouver que faire de beau dessins animés n'était pas le monopole des studios de Blanche-Neige.


"Loin du froid de Décembre", la berceuse tour à tour fredonnée et chantée tout au long du récit a aussi sa place au Panthéon des chansons de film cultes. La scène du palais durant laquelle Anastasia renoue inconsciemment avec ses souvenirs est tout simplement époustouflante! 
Revoir Anastasia (pour la 1000ème fois) sur grand écran m'a permis d'être plus attentive, de remarquer certaines choses que j'avais vu sans vraiment y faire attention. Notamment le rayon de lumière qui traverse le regard d'Anastasia. Ce qui est mis en avant, c'est ses yeux, les yeux des Romanov, ce qui incite Vlad et Dimitri à l'inclure dans leur projet malhonnête. Ce faisceau de lumière refait surface à plusieurs reprises et surtout vers la fin, quand Dimitri s'apprête à parler pour la première fois à l'Impératrice douairière lorsqu'elle se trouve dans sa loge à l'Opéra Garnier. 


A ce moment, Anastasia est toujours cette jeune femme en quête d'identité même si elle est devenue plus forte et sûre d'elle. A l'inverse, Dimitri qui, la première fois, l'a vue comme un sauve conduit pour quitter la Russie, voit à présent la dernière héritière des Romanov, l'enfant qu'il a sauvé et la femme dont il est tombé amoureux. 

Autre chose sur laquelle je ne m'étais jamais vraiment attardée : Paris. Alors oui, on voit une boutique Chanel, l'Arc de Triomphe, la Tour Eiffel, le Moulin Rouge etc. MAIS je n'avais pas remarqué que CHAQUE décors était peint à la manière de Claude Monet (il me semble, reprenez-moi si je me trompe) ou du moins dans un style impressionniste qui fait penser aux tableaux que l'on croise dans les galeries parisiennes. Concernant les apparitions des figures parisiennes connues, c'est bon, j'avais percuté, ouf!

Bref, petites nouveautés en plus, j'aime toujours autant, sinon plus qu'avant. J'aime notre joyeux trio, leur évolution, les liens qui se nouent, les relations qui grandissent et changent. J'aime que le beau jeune homme ne soit pas un prince charmant, qu'il ait au départ des intentions peu louables pour finir par tout plaquer par amour. J'aime que notre héroïne soit râleuse, débrouillarde, grande-gueule et courageuse tout en étant paumée, sensible et féminine.

J'ai beau avoir vu ce film des dizaines et des dizaines de fois, il me fait toujours ressentir une véritable palettes d'émotions toutes plus fortes les unes que les autres. Si vous aimez Anastasia, si vous ne l'avez pas vu depuis longtemps, si vous souhaitez le redécouvrir complètement ou même profiter d'un tout premier visionnage dans de bonnes conditions je ne peux que vous inciter à profiter de cette nouvelle sortie cinéma pour y aller seul, entre amis ou en famille, surtout si vous avez des bout'choux qui ne le connaissent pas dans votre entourage.

Je vous rappelle que l'on doit au réalisateur Don Bluth de belles pépites du cinéma d'animation avec rien de moins que Brisby, Fievel, Le Petit Dinosaure ou encore Poucelina. Je ne doute pas que revoir Anastasia pourrait vous donner envie de vous plonger dans un petit marathon années 80-90 !

N'hésitez pas à déclarer votre flamme pour ce film dans les commentaires, je vous attends!

Princess Ai - Courtney Love et Misaho Kujirado



// Éditions Soleil // 4 tomes de 192 pages ou une intégrale de 530 pages //

~ Pour commencer ~
Aï se réveille à Tokyo en pleine rue, seule et amnésique. Elle va très vite faire la connaissance du beau Kent qui va la secourir dans ce monde hostile dont elle ignore tout. Peu à peu, son don pour la chanson va se révéler et faire d'elle une idol alors qu'elle cherchera à percer le secret de ses origines.


~ Mon avis ~
Je n'ai pas grand chose à dire sur ce titre. J'avais beaucoup entendu parler de Princess Aï à sa sortie, un buzz sans doute lié à sa création par Courtney Love et l'implication de Ai Yazawa dans le chara design à l'époque ou le succès de Nana écrasait tout. Mis à part cela, ce titre n'a pas grand intérêt. J'ai passé un moment de détente assez sympa qui m'a occupé dans les transports. Sinon, l'intrigue tient à très peu de choses, la nature de Aï est vite révélée mais l'on s'en doutait déjà plus ou moins et finalement cela n'apporte rien à l'histoire. D'ailleurs il n'y a pas vraiment d'histoire, ni de but ou la moindre finalité. Je n'ai pas détesté cette série car je ne m'attendais pas à grand chose. Le dessin est joli sans plus. C'est un titre à découvrir quand on souhaite satisfaire sa curiosité et étendre sa culture manga, car ce titre est tout de même une référence pour certains (plus à cause des personnes qui y ont participé que pour son contenu je pense).

 
~ Un dernier mot pour la fin ~
Si, il y a un intérêt à Princess Aï (ça vient de me revenir) : les tenues et les coiffures! Bref, tout ce qui tient du style et de la mode est vraiment sympa. En même temps, si Ai Yazawa a apporté sa contribution c'est surement à ce niveau là. Juste pour cela, ça vaut le coup d’œil!

mercredi 15 février 2017

The Vanishing Girl, Tome 1 - Laura Thalassa


// Éditions Amazon Crossing //

Remerciements : Un grand merci à NetGalley et Amazon Crossing pour l'accès à ce titre qui n'est pas encore paru et qui sera disponible à la vente à partir du 21 mars 2017.

~ Pour commencer ~
Ember Pierce disparait chaque nuit l'espace de dix minutes. Elle se retrouve alors dans des lieux qu'elle ne connait pas, face à de parfait inconnus. Elle improvise, joue un rôle et attend que le sablier laisse tomber son dernier grain.
Puis le jour de ses dix-huit ans, des hommes prétendant appartenir au Gouvernement viennent la chercher. Elle n'est pas née naturellement, elle n'est même pas tout à fait une simple humaine et surtout, elle apprend être la propriété d'un programme secret entrainant d'autres jeunes gens comme elle. Peut-elle se fier à Caden Hawthorne, cet homme aussi séduisant que dangereux qui lui est attribué comme partenaire? Que cache réellement ce programme et les missions qui leurs sont attribuées?

~ Mon avis ~
On démarre sur une jeune fille porteuse de facultés hors normes, qui va participer à un programme spécial, développer ses capacités et bien évidemment connaître l'amour. J'ai quitté ce titre avec un avis assez mitigée. Mais je précise qu'il n'est pas négatif non plus, loin de là!
Tout d'abord, il faut savoir que le style narratif m'a plu. Certes, on découvre l'histoire à travers les pensées de l'héroïne ce qui inclus la nécessité d'employer un langage "parlé", mais celui-ci est utilisé judicieusement et ne m'a, pour une fois, pas trop dérangée. Ember est une adolescente au tempérament résolument rebelle mais elle fait preuve d'une certaine maturité malgré son apparente agressivité. 
Concernant Caden, on voit arriver gros comme une maison le rôle qu'il va jouer dans l'histoire. Il est beau, sexy, fort, intelligent, mais aussi séducteur, gentil, protecteur et dévoué. 
"Veuillez l'ajouter à la liste de mes courses, c'est pour consommer tout de suite, merci!"
Je suis habituellement agacée par le stéréotype de l'homme qui représente TOUT ce dont la fille a toujours rêvé. Il est torturé, elle est la seule à pouvoir le libérer de ses chaîne comme il est le seul a avoir réussi à percer sa carapace de femme forte et insensible. 
Je n'irai pas jusqu'à dire que je me suis attachée aux personnages, mais je les ai trouvé plutôt touchant dans leur désir de prouver qu'au cœur de la tempête, seul l'amour compte et permet de faire face à l'adversité. 
Bon. Je pourrai aussi vous dire que j'ai été passablement agacée par les scènes de sexe à répétition qui interviennent entre chaque mission au cas où on n'aurait pas compris qu'ils se désirent ardemment et s'aiment fougueusement. Mais comme j'ai essentiellement lu ce roman dans les trasports pour aller au boulot, il faut avouer qu'un petit paragraphe coup de chaud et fantasme ne fait jamais de mal pour se mettre d'aplomb.
Concernant le contexte, la machination au cœur de laquelle se retrouve Ember bien malgré elle... que c'est long! La vie dans le camp militaire est bien décrite, on sent la dureté des conditions dans lesquelles les personnages doivent vivre au quotidien. Ce qui me pose problème, c'est qu'on nous révèle des détails, de petites informations dont on se doutait déjà plus ou moins au compte goutte. C'est frustrant. J'aurais aimé que tout cela soit bien plus développé, parce que j'ai surtout eu l'impression que cette histoire de projet secret était un gros argument pour étoffer et justifier un contexte particulier à notre histoire d'amour qui prend énormément de place.
Je ne suis pas contre, mais il faut que le lecteur ait du grain à moudre sur tous les points du livre. Et là, avec le peu de grain que j'ai en ma possession c'est à peine si j'ai de quoi faire une baguette de pain!

~ Un dernier mot pour la fin ~ 
Afin de terminer sur une note positive, il est bon de savoir que The Vanishing Girl est un roman assez captivant qui se lit rapidement et dans lequel il est facile de se plonger. Je ne sais pas encore si je lirai la suite mais il faut bien avouer que la fin du tome 1 nous laisse sur une scène de suspense assez dingue. Donc, c'est un "peut-être".

mardi 14 février 2017

Le Ciné-Club de Potzina - Février 2017 : film(s) de chevet

J'ai découverts récemment un charmant groupe qui reprend le concept pensé par une blogueuse cinéma il y a quelques années. Parmi les membres du groupe, certains vont s'engager à écrire un article en lien avec le thème proposé qui change chaque mois.
Ce mois-ci, le thème du Ciné-Club de Potzina est : Film(s) de chevet.
En somme, les films doudou, ceux qu'on connait par cœur, dont on ne se lassera jamais. J'en ai une jolie brochette, mais il va falloir faire le choix du "si je dois me retrouver sur une île déserte (avec un lecteur, une télé et le courant, c'est mieux!) quels seront les élus ?". Donc il ne s'agit pas des meilleurs films mais bien de mes films dont je ne peux pas me passer et que j'ai regardé un nombre incalculable de fois.
Sans plus attendre, après un petit roulement de tambour, le film avec lequel j'ai le plus bassiné mon entourage : 

 
# TRUE ROMANCE (1993) - Réalisé par Tony Scott avec un scénario de Quentin Tarantino.
Casting de fou avec Christian Slater, Patricia Arquette, Denis Hopper, Gary Oldman, Christopher Walken, Val Kilmer, Brad Pitt et beaucoup d'autres acteurs tous plus extra les uns que les autres.
J'ai découvert True Romance durant mes années lycée, alors que je portais un certain attachement à ce qui sort du lot de manière déjantée et bizarre, ce qui est trash, gore et sombre mais aussi j'étais désespérément romantique et gourmande de tragédies bien dramatiques. Le DVD m'est tombé dans les mains par hasard et les quelques noms inscrits sur la jaquette ont suffit à me convaincre de le regarder le jour même.
Ce fut un irrémédiable coup de foudre.
Des années après, ce film, je le trouve absolument parfait. On y retrouve une histoire d'amour improbable, des dialogues absolument excellents, et cette délicieuse touche complètement déjanté apportée à chaque scène. C'est kitsh, trash et résolument too much. Le film qui me donne l'impression d'avoir quitté notre époque. La BO est une merveille et l'incontournable "You're so cool" est devenu une de mes mélodies fétiches. Il ne faut pas oublier qui est le scénariste. Aussi, on aime ou on n'aime pas ce style délibérément violent dont les intrigues se terminent exclusivement en bain de sang. Comment ce film peut-il être qualifié de doudou? L'amour ne s'explique pas, c'est comme ça...

# HOOK ou la revanche du Capitaine Crochet (1991) - Réalisé par Steven Spielberg
Avec entre autres rêveurs, Robin Williams, Dustin Hoffman, Julia Roberts, Bob Hoskins et Maggie Smith.
Éperdument fascinée par Neverland, les aventures de Peter Pan et tout ce qui a trait à l’œuvre de James Matthew Barrie depuis ma plus tendre enfance, il m'est difficile de ne pas porter un amour sans nom à ce film sorti l'année de ma naissance. 
Ce film est pour moi une sorte d'aboutissement de l’œuvre de Barrie. Je me comprends. Peter Pan est un enfant triste et solitaire, qui a été selon lui abandonné par ses parents ce pourquoi il voue une haine farouche aux adultes et se jure de ne jamais en devenir un. Dans l’inconscient collectif, Peter Pan est la joie de vivre incarnée et la jeunesse éternelle alors qu'on est bien loin du compte. Avec Hook, Peter Pan doit retrouver ce garçon qu'il a, là aussi, abandonné et surtout oublié. La douce conclusion de l'histoire est que "vivre va être une bien plus grande aventure". Ce film m'a fait du bien à chaque étape de ma vie, surtout lorsqu'il était dur de se faire à l'idée de grandir. Garder son âme d'enfant n'est pas une option, elle est là et s'accroche farouchement. Hook me semble être un hommage à l'enfance, celle que l'on garde dans son cœur en grandissant mais aussi à l'adulte aimant que l'on peut devenir et au fait d'un jour être parent et transmettre sans fin rêves et histoires fantastiques.
Bref, du jeu des acteurs à la réalisation en passant pas la magnifique musique que je garde toujours dans un coin de ma tête, Hook est pour moi un incontournable et à chaque visionnage un merveilleux moment empli de magie que l'on retrouve ensuite dans sa propre existence.

# La Planète au Trésor (2002) - Walt Disney Pictures
S'il est bien un film victime d'une grande injustice en ce monde, c'est La Planète au Trésor. Il n'a pas seulement fait un flop au cinéma mais il est aussi purement et simplement méconnu et bon nombre de personnes ignorent même qu'il s'agit d'un film Disney. Bref...
Pour moi, La Planète au Trésor est synonyme de renouveau. Un film d'animation mêlant animation traditionnelle et images de synthèse qui s'est permis d'adapter un roman classique dans un contexte complètement futuriste. Le Jim Hawkins de Disney est un jeune garçon rebelle et charismatique, doté d'un courage et d'une soif d'aventure qui me font toujours rêver. Les personnages du roman ont été judicieusement réinventés pour s'adapter au contexte et c'est pour moi une réussite. A chaque fois je ri, je m'inquiète, je m’émeus devant cette passionnante histoire de quête et d'amitié. La bande son est divine et - est-ce un point qui a déplu? - ne compte qu'une chanson (et une dans le générique de fin. Et je les adore toutes les deux, voilà). Si toi, lecteur perdu dans cet article, tu n'es toujours pas monté à bord du galion de l'espace, n'attends pas une seconde de plus!

Bonus
Parmi les films qui sont passés des centaines de fois dans mon lecteur il y en a d'autres, mais j'ai choisi de vous parler seulement des trois premiers qui me sont venus à l'esprit. Je vous laisse malgré tout les titres de mes autres chouchou tant aimés. Il y en a d'autres encore, bien sûr, et je n'ai pas mis en avant mes saga que je revois régulièrement telles que Harry Potter ou Le Seigneur des Anneaux mais bon, on en discute quand vous voulez!








lundi 13 février 2017

Belgravia - Julian Fellowes


// Éditions JC Lattès // 476 pages //

~ Pour commencer ~
Lady Caroline Brockenhurst et Anne Trenchard n'ont, en apparence, rien en commun. Elles sont issues de milieux radicalement différents, et n'auraient même du jamais se croiser. Pourtant, la vie va leur réserver bien des surprises, comme partager le secret d'un petit-fils illégitime qu'elles chériront de tout leur être, et dont l'existence va radicalement changer l'existence de tout leur entourage. 

~ Mon avis ~
Passionnée de longue date par la série Downton Abbey et toujours désespérément abattue par la fin de celle-ci, il était évident que je me plongerai un jour dans l'un des romans écrits par son créateur : Julian Fellowes. 
La lecture de ce titre se révéla être un réel plaisir. Le décor est rapidement posé et l'arbre généalogique des deux familles clairement établis (c'est un élément important parce que dans ce genre d'histoire je lutte pour me souvenir des liens entre les personnages). 
L'intrigue n'est pas d'une originalité ahurissante, mais elle tient la route et donne envie d'en connaître le dénouement. Le seul regret que je peux avoir, c'est la distance entre le lecteur et les personnages.
La plume de l'auteur est délicate, en accord avec l'époque traitée et maîtrise clairement son sujet. Pourtant, il est difficile de s'attacher aux différents protagonistes. On s'en soucis, on apprend à les connaître, leur vie et leur caractère, et même leurs plus intimes pensées grâce à l’emploi d'un narrateur omniscient. J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié le parallèle que propose l'auteur à plusieurs reprises entre les pensées des différents personnages. 
On a notamment le séducteur invétéré qui pense ne devoir qu'à son charme irrésistible et sa connaissance aiguë des femmes d'en avoir mis une nouvelle dans son lit, face à ladite jeune femme qui joue le rôle de la faible insatisfaite en quête de romantisme alors que ceci n'est qu'une des étapes d'un plan qu'elle tente de mettre en place. 
Pourtant, on reste juste observateur, sans pouvoir même réellement s'impliquer émotionnellement. Sans doute justement parce que les émotions-mêmes des personnages sont décrites de manière assez succincte et que le but ne semble pas être de nous les faire ressentir. De même, est-ce peut-être un choix, car à l'époque il n'était pas de bon ton d’étaler ses sentiments sur la place publique.
C'est un éléments qui pourrait en rebuter, malgré tout j'ai passé un excellent moment avec ce roman somme toute assez différent de ce que j'ai l'habitude de lire. 

~ Un dernier mot pour la fin ~
Si vous êtes adepte des intrigues familiales d'une autre époque, ou si vous voulez justement vous y mettre, Belgravia semble un titre tout indiqué. C'est divertissant, sans prise de tête et intéressant.