mardi 31 mars 2015

Bilan cinéma du mois de mars

PROJET ALMANAC - DEAN ISRAELITE David est un petit génie, comme son père décédé dix ans plus tôt. Son rêve, c'est entrer au Massachusetts Institute of Technology. Il est admit et reçoit même une bourse de cinq mille dollars. Problème : ses études en coûteront quarante mille. Il décide de créer un projet encore plus fou que le premier pour les impressionner et recevoir une bourse qui lui permettrait d'entrer à l'université sans que sa mère n'ait à vendre leur maison et tout quitter pour lui.
En fouillant dans les affaires de son père, il retrouve une vidéo de ses sept ans. Sur laquelle il s'aperçoit, lui, tel qu'il est aujourd'hui. Puis il trouve des notes et plan sur un projet de déplacement temporel. C'est une idée folle, mais il ne lâchera pas l'affaire, et ses amis sont là pour l'aider à mener à bien son objectif.
Quel dommage! Ce film est vraiment sympa, le concept bien que vu et revu est excellent! Mais on perd son temps avec la construction de la machine qui prend un temps fou, le passage au festival qui fait redite de Projet X et autres séquences "ados en fête" du même genre... Tout devient plus intéressant lors de la "rupture" et que tout bascule. Le rythme s'accélère, on a un bon shoot d'adrénaline et j'ai trouvé cette dernière partie excellente! Même si je suis déçue par la fin avec le père. Beaucoup de questions restent en suspend alors qu'il y avait plein de choses à en tirer! Dommage...
De plus, la caméra subjective n'a pas grand intérêt je trouve. On s'en serait passé. Et on aurait pu donner de l'importance à la sœur, toujours derrière la caméra, qui n'est là que pour le maintient d'une parité hommes/femmes visiblement. Et puis ce style de réalisation me rend souvent malade (j'ai mal vécu Chronicles tout en l'ayant trouvé génial ^^)
Bref, un film sympa sans plus dont on regrette qu'il ne soit pas plus aboutis, surtout quand on est fan de voyage dans le temps!

KINGSMAN : SERVICES SECRETS - MATTHEW VAUGHN

Gary Unwin a grandit dans les quartiers difficiles. Des délits, il en a commis, mais là il est vraiment dans un sale pétrin. Avant d'être embarqué, il a le droit de passer un coup de fil. Le numéro qu'il compose, c'est celui inscrit sur la médaille de bravoure qui lui a été remise à la mort de son père, 17 ans auparavant.  
Il se retrouve face à Harry Hart qui avait jadis travaillé avec son père. Il découvre que ce dernier était un agent secret au service d'une agence nommée Kingsman. Ils viennent de perdre un agent qui doit être remplacé dans les plus brefs délais. Gary se retrouve alors embarqué dans un programme d'entrainement intensif durant lequel sera désigné le nouveau Lancelot. C'est sans compter le complot contre le monde entier qui se joue et auquel l'agence doit faire face. 

Que dire de ce film? Je l'attendais tellement. Réalisé par Matthew Vaughn (Stardust, X-men : le commencement, Kick-Ass), tiré d'un comic de Mark Millar (Kick-Ass, Wanted), avec Colin Firth, Samuel L. Jackson, Mark Strong et Michael Caine... Bref, que du bon! Et puis les films d'espionnage bourrés de gadgets, j'adore! La démesure dans toute sa splendeur, c'est un vrai bonheur! 
De belles barres de rire, des moments trash et flashy comme on a pu les apprécier dans Kick-Ass ou Wanted... Le seul bémol c'est la VF (oui, oui, je sais, mais je trouve que certaines VF sont bien et là ce n'est pas le cas, point.) qui nous fait croire qu'un jeune de banlieue s'exprime comme un paysan du Moyen-Âge qui négocie la vente de sa dernière vache laitière ("c'est-y pas qu'on fait comme ça chez nous, eh pardi!"). Passons.
J'ai trouvé l'acteur qui interprète Gary (Taron Egerton) excellent. Son personnage évolue de manière intéressante. Derrière sa façade bourrue on voit dès le début qu'il cache un grand potentiel et un cœur sincère (c'est nunuche mais vrai). Les scènes d'actions sont PAR-FAITES. Des chorégraphies entrainantes et visuellement magnifiques. Je suis une nouvelle grande fan de la dame aux pieds de sabre alias Gazelle qui ajoute un plus vraiment fun à l'histoire et surtout au méchant qu'en revanche je n'ai pas vraiment trouvé extraordinaire.
Les gadgets, les épreuves, le toutou de Gary, le parapluie de Harry (et Harry lui-même bien sur!)... malgré deux, trois longueurs peut-être (mais vite oubliées) je pense que tout m'a plu tant c'est divertissant et plein de punch!
Si vous avez aimé les références citées en début de paragraphe, courez voir ce film, sinon, regardez-le un jour par curiosité. Enjoy!


CHAPPIE - NEILL BLOMKAMP

Deon, ingénieur de génie, a fournis aux forces de police ses androïde qui ont permis de réduire  considérablement le taux de criminalité. Pourtant, son rêve, c'est de créer une intelligence artificielle, qui apprend d'elle même et fait ses propres choix. Enfin il y parvient. Le problème? Cette A.I. est introduite dans un androïde défectueux dont la batterie irremplaçable ne tiendra pas plus de quelques jours. Et que son précieux robot nouveau né se retrouve kidnappé par les membres d'un gang qui voient en lui le moyen de régler leur lourde dette qu'ils ont envers le caïd de la ville.

Je suis passée à côté du phénomène District 9, mais j'ai eu l'occasion de voir Elysium qui m'avait bien plus. Et puis, le film centré sur l'intelligence artificielle, ça me plait, la plupart du temps. Il y a toujours de l'émotion, de grande questions sur l'existence, sur la cruauté humaine et l'innocence de la machine qui ne connait pas la cupidité de l'Homme. Je pense bien évidemment au film de Spielberg qui m'a fait pleurer à chaque fois, mais aussi à Chobits dessiné par les Clamp, Terminator 2 que mon chéri aime tant... 
Bref. Je me suis terriblement attachée aux différents personnages. Surtout Yolandi. Elle est très représentative de l'innocence avec laquelle le film est abordé. La première partie est centrée sur la découverte du monde par Chappie. Après, ça castagne dur. Il y a des scènes fortes, parfois cruelles. La première est celle de la confrontation de Chappie avec "le monde". Qu'est ce que j'ai pleuré durant ce film !! J'ai aussi énormément ri lorsque Chappie récupère les voitures que l'on a volé à son père. Aha. Je me suis agrippée au bras de mon chéri. On  a été tous les deux subjugués par la fin. Une vraie, surprenante et souhaité, comme on l'espérait. Sans compter que c'est un plaisir de retrouver ces acteurs tant aimés : Hugh Jackman, Dev Patel, Sigourney Weaver (toujours parfaite, évidemment!) et en découvrir, pour ma part, de nouveaux en particulier la chanteuse Anri du Toit =)

Difficile de me montrer objective, j'ai adoré. Mais je peux difficilement m'empêcher de vous inciter à y aller, juste par curiosité. En espérant que le côté "gangsta" ne vous rebute pas ^^ Enjoy! 


HACKER - MICHAEL MANN
Printemps du Cinéma oblige, nous sommes allés voir le film qui nous tentait le plus : Hacker.
Nicholas Hathaway purge une peine de 15 ans de prison pour grosse bagarre et fraude de carte bancaire. Ce hacker de génie a pour le moins un atout de taille : l'un de ses amis de longue date, Chen Dawai, travaille avec le gouvernement chinois et s’arrange pour l'intégrer dans l'affaire sur laquelle il travaille actuellement avec le FBI. Il s'agit d'un hacking qui entraîne une réaction en chaîne et plombe les marchés boursiers mondiaux. Seul Hathaway peut les aider à venir à bout de ces hackeurs. Ce dernier voit cette occasion comme une carte de sortie inestimable.
La réalisation est excellente, les acteurs parfaits dans leur rôle, je n'ai vraiment rien à redire sinon que ce film est sympa, mais sans plus... Disons que la trame m'a semblé manquer d'originalité, c'est du bon déjà-vu, mais du déjà-vu quand même. J'ai passé un agréable moment avec de l'action, de la romance et tout mais les relations entre les personnages ne sont pas vraiment creusées. C'est même carrément plat. Ils sont là pour réaliser diverses actions permettant au film d'avancer et d'arriver à son terme.
Ce n'est pas raté, mais ce n'est pas un film qui fera date pour moi et je l'oublierai très certainement assez vite. Il gardera l'étiquette du film de hacker avec Chris Hemsworth (qui reste à mon avis le seul argument vendable du film avec le thème qui est plutôt sympa).

THE LAZARUS EFFECT - DAVID GELB
Des scientifiques mènent des recherchent afin de créer un sérum permettant de ramener un corps mort à la vie et ainsi offrir plus de temps à la médecine pour faire son œuvre. Un nouveau test sur un chien euthanasié se révèle concluant, même si l'attitude dudit animal devient inquiétante... Lors du test suivant, un drame survient. Zoé décède. Frank, son fiancé et associé tente le tout pour le tout en lui injectant le sérum Lazarus. Zoé revient, mais il est certain qu'elle n'est plus la même désormais.
Les 45 premières minutes sont excellentes, jusqu'à la mort de Zoé en gros. Et puis après tout barre en sucette! Entre le mode zombie, les super pouvoirs à la Lucy de Besson et le côté retour de l'Enfer j'avoue que tout m'a paru brouillon et sans intérêt.
Ce qui aurait pu être un super film devient pour moi un échec décevant... Dommage!
 

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