vendredi 6 novembre 2015

Ugly Love - Colleen Hoover


// Editions Hugo & Cie (New Romance) // 326 pages //

~ Pour commencer ~ 
Entre Tate et Miles, au premier regard c'est le coup de foudre... enfin presque! L'attirance est sans précédent, mais leur relation devra suivre les deux règles de Miles : pas de questions sur le passé et ne rien espérer du futur. Tate en impose une troisième : Miles ne doit rien faire qui lui donne l'espoir d'une possible vraie relation. Le marché est conclu, la passion dévorante et les cœurs meurtris malgré tout. 

~ Mon avis ~ 
Qu'on se le dise. Il s'agit exactement du style de roman que j'ai en horreur depuis quelques temps. Toujours des relations soi-disant impossibles, interdites par des personnages sans raison qui ne me semble vraiment valable. Toujours des héros qui se triturent les méninges pour un rien pour trouver la solution, comme par miracle, après des centaines de pages de larmes et de souffrance.
Bref.
J'ai tout de même eu énormément de plaisir à lire Ugly Love.
Durant un bon moment, c'était juste de la lecture détente constituée essentiellement de scènes de sexe. Ma curiosité restait attisée par les flash-back concernant Miles et Rachel. Que s'était-il passé? Comment une histoire si idyllique avait-elle pu se briser?
J'ai surtout été agacée par cette énième notion de relation physique sans attachement parfaitement consentie, avec un type tout sauf convaincant qui embrasse le bout du nez de sa relation charnel. Perte de crédibilité immédiate. Il n'y a que les couples-mimi-tout-plein qui font ça (j'en fais partie et j'assume). Mais comme le type qui s'y abandonne peut ensuite affirmer toute absence d'amour ou même d'attachement. Je parle du bisous-nez mais aussi de toutes les autres marques d'affection qu'il affiche dès le début. Alors qu'il n'est censé donner aucun espoir à Tate. On n'y croit même pas. Même Dorian Grey (je ne suis pas une fan de 50SOG mais j'ai vu le film) est plus fidèle à ses principes.
Bon.
Une fois que l'on sait enfin le pourquoi du comment, les choses deviennent vraiment intéressantes.
Il s'agit à nouveau de drame, de vie brisée, de pardon, de résilience. La force d'aimer, à nouveau. Et c'est beau, vraiment. J'ai trouvé cette conclusion pleine d'espoir. L'espoir que l'amour permet de braver tous les obstacles (cette phrase n'est pas de moi, vous m'avez percée à jour, mais c'est du 100% véridique). J'ai vraiment adoré le personnage de Rachel. Car, soyons honnête, niveau personnages secondaires il n'y a rien de bien fou. Le Cap'tain est bien sympathique, le frère de l'héroïne permet deux, trois scènes de dialogue intéressantes mais à ce stade on colmate surtout les brèches.
Et il y a Rachel. La source de l'amour, du désespoir et du renouveau. Je dirais même que c'est elle que j'ai préféré dans l'histoire. Tellement humaine, tellement vraie et finalement tellement vivante.

~ Un dernier mot pour la fin ~ 
Dévoré en à peine plus d'une journée, Ugly Love vous permettra de passer un moment de lecture détente tout en faisait cogiter vos petits neurones afin qu'ils ne restent pas trop longtemps inactifs. Quelques scènes caliente mais pas trop, juste ce qu'il faut pour qu'on rêvasse tranquillement, et de beaux passages à vous chambouler le cœur et vous faire cligner des yeux, mais pas trop non plus pour que vous puissiez vous excuser d'avoir reçu une petite poussière, un sourire de soulagement sur les lèvres.  

Petit +
J'ai trouvé un trailer de Ugly Love sur Youtube... Non mais j'espère que c'est une blague? On dirait la BA de 50 nuances de Grey avec un type qui s'envoie des hôtesses de l'air alors que, au passage, notre cher Miles est tout sauf un coureur dans le roman. Et en plus il est censé être blond, avec les yeux bleus. Non, mais!

2 commentaires:

  1. mdr la bande annonce m'a fait aussi pensé à 50 nuances, même la musique.

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  2. Tu connais mon désamour pour ce style de romans, même si j'ai pu faire de jolies découvertes ces derniers mois. Coleen Hoover en fait partie : j'ai beaucoup apprécié la lecture de Maybe Someday, bien que prévisible et non-exempt de clichés. J'ai quelques titres de sa biblio dans ma WL mais ta critique me pousse à jeter un oeil très rapidement sur Ugly Love ! :D

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