Il est un manga qu’on ne présente
plus. Un Shonen incontournable aux personnages désormais mythiques. Quoi,
Dragon Ball ? Que nenni. Aujourd’hui, nous parlerons de Hagane No
Renkinjutsushi communément nommé FullMetal Alchemist. Si vous avez manqué ce phénomène
débarqué en 2005, alors suivez-moi, en espérant vous convaincre de ne pas
passer une journée de plus dans l’ignorance.
Ça parle de quoi?
Dans une réalité alternative à la
nôtre, l’alchimie est un don auquel seuls certains élus ont accès. Edward et
Alphonse, âgés d’une dizaine d’année, font déjà office de génies dans le
domaine. Ces prodiges pratiquent l’alchimie comme personne, et en connaissant
aussi les interdits. Pourtant, lorsque leur mère perd la vie, ils n’hésitent
pas un seul instant à défier les lois de la nature en tentant de la
ressusciter. Le prix à payer pour avoir bafoué le plus grand de ces principes
est plus lourd qu’il ne l’auraient cru. Edward perd un bras et une jambe alors
qu’il essaie de rattacher à une armure vide l’âme de son frère disparu durant la
transmutation.
Les deux frères ayant enfin
intégré l’enseignement qui leur faisait défaut, un nouvel objectif va diriger
leur vie : retrouver leurs corps tels qu’ils étaient avant.
FullMetal Alchemist s’est fait
connaître en France lors de la diffusion des 51 épisodes de l’anime sur LA KAZ
(regrettée émission de Canal+). Avant d’être porté à l’écran, FullMetal
Alchemist (FMA) est un manga écrit par Hiromu Arakawa dont les représentations sont des chibi vaches en
référence à sa vie menée à la ferme.
Sinon, ces 27 tomes, ça donne
quoi ?
FullMetal Alchemist est une
véritable pépite de la bande dessinée japonaise. L’auteure a su associer
avec brio des personnages hauts en couleur, percutants, émouvants et
terriblement humains à une histoire complexe dont l’univers riche et varié permet
une immersion totale dans le monde de l’alchimie… Ce récit dans lequel vous
plongez n’a rien à envier aux grandes fresques épiques dont la seule évocation
vous prend aux tripes. Le coup de crayon de Madame Arakawa porte à merveille ce
récit initiatique par un trait dynamique, résolument shonen mais clairement démarqué des mangas de cette vague-là. Ce n’est
pas pour rien que certains hésitent à classer FMA dans la catégorie Seinen. Ici
pas de sexe ni de violence hors limites, mais des trames de réflexion et de
vraies confrontations à la cruelle réalité qui font sortir cette œuvre du lot.
Et l’adaptation en anime, ça vaut
le coup ?
Il faut savoir qu’il existe deux
animes de FullMetal Alchemist. Alors accrochez vos ceintures, voici un
petit guide pour vous y retrouver dans tout ce bric-à-brac alchimique.
2003 – FullMetal Alchemist (51
épisodes) : première série adaptée alors que le manga ne compte que 4
tomes. Les scénaristes sont donc contraints de faire preuve d’imagination en s’éloignant
de la trame pensée par la mangaka. Qu’importe, le succès est au rendez-vous et
cette version sera longtemps considérée comme l’un des meilleurs shonen animes
qui existent sans compter les opening et ending pour certains devenus cultes. L’animation
est d’une qualité irréprochable, avec des scènes d’action au design
époustouflant, c’est un vrai petit bijou (en toute objectivité, vous l’aurez
compris).
La série sera suivie d’un film
sorti au cinéma (uniquement au Japon) en 2005 intitulé FullMetal Alchemist :
Conqueror of Shamballa. Ajoutez à cela 4 petites OAVs juste pour le plaisir des
fans (Chibi Party, Kids, Live Action, Alchemist VS Homonculus) et vous aurez
visionné la première session animée de FMA.
2009 – FullMetal Alchemist :
Brotherhood (64 épisodes) : toujours produite par le Studio BONES, cette
série se veut cette fois bien plus fidèle au manga original. Certains passages
sont même retranscrits au plan près. L’animation est traitée différemment, avec
un soin tout particulier attribué au design des personnages pour qu’il respecte
celui du manga. Pour ma part, le seul défaut que je puisse trouver à cette
version, c’est la perte de charisme de certains personnages, dans les premiers
épisodes. Mais cela est vite rattrapé quand on avance dans l’histoire. Sachez
aussi que les toutes premières intrigues, déjà exploitées dans la première
adaptation, sont « survolées » mais tout de même traitées. Ainsi vous
pouvez découvrir l’univers de FMA avec Brotherhood sans regretter d’avoir
manqué quoi que ce soit.
En parallèle à la série, 4 OAVs
ont encore été produites : The Blind Alchemist, Simple People, Tales Of
The Master, Yet Another Man’s Battlefield. De quoi prolonger le plaisir quand
on ne veut plus quitter ses personnages préférés.
Comme dans la première
adaptation, c’est un réel bonheur de voir se succéder 4 séries d’opening et d’ending
d’une qualité toujours bluffante. Un petit visionnage de certain peut
déclencher une irrémédiable envie de regarder tous les épisodes à la suite.
Dernière info de ce petit guide :
2011 – FullMetal Alchemist :
L’étoile sacrée de Milos. Film sorti au cinéma, toujours au Japon uniquement. Une
histoire totalement inédite avec un design librement changé par le studio. Aucun
lien avec la trame principale, mais un chouette moment à passer avec nos héros.
Je voudrais déjà finir l'anime lol
RépondreSupprimerOh mais il faut !! Tu regardes lequel?
SupprimerLe premier sorti :)
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