vendredi 28 novembre 2014

C'était Nous (Bokura ga ita) - Yuki Obata

Ma petite histoire avec cette histoire... (à lire si vous avez du temps à perdre ^^)
J'avais acheté le tome 5 à sa sortie car ils offraient le tome 1 avec et je trouvais que c'était une excellente occasion de commencer ce manga dont j'entendais tant parler. Un désastre. Je n'ai pas du tout accroché, ayant même du mal à terminer ma lecture du premier volume. Ces pauvres petits bouquins ont passé du temps dans la poussière, puis dans ma pile dans mangas à vendre. Mais un jour...
Déclic Collection aujourd'hui rebaptisé Manga Store propose l'intégrale de l'animé en coffret en édition Gold pour un prix tout à fait abordable. Design kawaï, fleur bleue à souhait (mon chéri parti passer les vacances dans sa famille j'ai besoin de ma dose de romantisme), Ni une, ni deux, décision prise : cadeau de Noël de moi à moi.
J'ai regardé les 22 derniers épisodes en une journée. Voilà. Je ne pouvais pas m'arrêter. Et le pire de tout? J'ai vite compris que l'animé ne comprenait que la moitié du manga (ce qui arrive si souvent). Comment connaitre la suite rapidement et sans me ruiner... *réflexion* 
Après quelques recherche je trouve une adaptation en drama, deux épisodes de deux heures chacun. Je m'y plonge illico (oui, oui, on parle bien de la période durant laquelle je devais travailler mon mémoire de fin d'études, tout à fait!!). Le premier épisode raconte la même histoire que l'animé, donc ce que je sais déjà mais il est tard, je devrai attendre le lendemain. Enfin, après avoir visionné tout le drama, je sais ce qu'il advient de nos personnages, ouf! 
Mais le sort n'en a pas assez et continue de me tourmenter... Quelques mois plus tard, dans un magasin d'occasion je trouve les dix premiers tomes littéralement neufs. Je prends ceux qui me manquent, parce que, voilà, j'ai pas pu résister quoi.
Aujourd'hui je suis passée à autre chose (je lis Dragon Ball, eh ouais!) mais je ne cesse de fureter en quête des six derniers volumes...

Petite intro...
Nanami Takahashi, 15 ans, vient d'entrer au lycée. Son objectif, c'est de faire de nouvelles connaissances, elle se mêle alors aux autres filles de sa classe, mais celles-ci n'ont qu'un seul nom à la bouche : celui de Yano Motoharu. Lorsqu'elle le croise, Nanami sait immédiatement qui est ce garçon séduisant, intelligent et toujours d'humeur joyeuse. Bien évidemment, même si elle le déteste au premier abord, elle fini par tomber amoureuse de lui et lui déclare sa flamme que Yano lui démontre être un véritable coup de tête. Dans les premiers moments de cette histoire, Nanami fait la connaissance de Masafumi Takeushi, le meilleur ami de Yano, mais aussi Yuri Yamamoto qui est dans leur classe et semble haïr au plus haut point Yano. 
C'est alors qu'on avance dans la relation entre Nanami et Yano que le passé ressurgit... 
Si vous ne connaissez rien de cette histoire je vous conseille de ne pas lire de résumé, c'est bien plus intéressant de découvrir petit à petit, de faire un point sur la manière dont on perçoit les personnages à tel ou tel moment, avant et après qu'on ait eu conscience de ce qu'ils ont pu vivre.

Le manga, l'anime, le drama... (même si j'essaie de les limiter au maximum, il y a nécessairement quelques spoils ^^)
Pour faire un comparatif à peu près logique, je vais me contenter de parler de la première partie, soit des 8 premiers volumes, lorsque les personnages sont encore au lycée.
Pour ma part, je trouve que l'anime est une excellente adaptation du manga tant au niveau du scénario que de l'animation, les musiques sont superbes et collent bien à cette univers pur shojo! Car oui, c'est un shojo, tout est centré sur l'histoire d'amour entre Nanami et Yano, mais il y a plein de petits éléments qui enrichissent cette énième guimauve pour en faire un drame troublant et fort. Parce qu'il est question de deuil (je l'écris souvent, ça, sur mon blog... il faudrait peut être que je regarde des trucs plus enjoués!), la perte de l'être cher, la rancune qu'on peut lui vouer sans pouvoir s'en débarrasser, le sentiment d'abandon, les choix que l'on peut être amené à faire pour son avenir et celui de ses proches, les responsabilités que l'on prend... 
J'ai du mal à exprimer en des termes clairs mon ressenti. En vérité, ce shojo est très torturé, les personnages doivent sans cesse faire des choix qui leur coûtent énormément, sont rongés par le passé et accaparés par l'avenir. J'ai par moment eu l'impression de me retrouver à la place de Nanami ou de Yano et ma lecture s'en est retrouvée douloureuse... Nanami aime Yano, Yano aime Nanami, mais Nanami souffre de se sentir "hantée" par le passé de Yano, par l'autre Nana... Yano aime Nanami, bien sur il pense à son passé. Il le regrette, s'en excuse tout le temps mais ne peut rien y faire. Il prend des mauvaises décisions sans le savoir qui ne cessent d'avoir des répercussions néfastes sur lui, ses relations, sa vie. 
Et Yano est pris de court lorsqu'il voit sa douce Nanami lui filer sous le nez. Parce que Nanami a le choix : une relation parsemée de moments douloureux et de représailles du passé avec le garçon dont elle est follement amoureuse ou une relation calme et posée, sans accros une attention à 100% avec le garçon qui l'aime en secret depuis un moment...

Le manga et l'anime, vous avez le choix pour découvrir cette belle histoire qui ne manquera pas de secouer les plus émotifs! Le drama vaut le coup, je l'ai beaucoup aimé, il a su me toucher et permet de connaitre les évènements marquant de cette histoire, même si évidemment il a fallu faire des concessions... mais 4 heures consacrées à une adaptation c'est déjà bien!
Les petits moins : comme dit plus haut, parfois les personnages, l'histoire, tout est un peu torturé. Très torturé. Trop torturé. Parfois j'étais malheureuse comme les pierres en lisant ce manga! La tristesse, les larmes, les remords, la douleur... Je sais, la vie n'est pas facile mais quand même, il s'agit d'un shojo avec le graphisme le plus kawaï que j'aie jamais vu! 
Autre point négatif, les deux copines de Nanami. Je les ai trouvées insipides et insignifiantes. Je ne retiens ni leur nom ni leur visage, comme la plupart des personnages en fait. Les seuls à avoir de l'importance c'est Nanami, Yano, Yuri, Masafumi, la sœur de Masafumi, Nana et c'est tout. Les autres camarades de classe, les parents, les autres, bof bof... Mais de nouveaux personnages arrivent dès le tome 9 si je ne m'abuse ^^
Les petits plus : une romance des plus mignonnettes par moment, mais qui sait heurter et traiter des sujets forts à d'autres ce qui permet à cette longue relation de ne pas sombrer dans le fadasse et de gagner en consistance comme les personnages en caractère. Ah, même si on n'en fait pas des tonnes, on parle un peu sexualité. Yano et Nanami sont tout mignon choupi trognon, mais ils ont 15 ans, 16 ans, puis 17 ans. Et enfin voilà, quoi, ils s'aiment et veulent connaitre les choses de la vie! Ah, et le dessin est quand même sublimissimement magnifique dans le manga. Et même si j'ai dis une bonne quinzaine de fois combien c'était torturé et traumatisant, j'admets que je me suis un peu emballée. Le tout est bien dosé, mais le tome 10 (le dernier que j'ai) m'a semblé triste et j'ai mal vécu de ne pas avoir la suite. Tout ça pour dire que souvent, très souvent même, je me suis pris de belles barres de rire!

Conclusion : une jolie histoire avec sa dose d'émotion et de larme qui plaira aux plus romantiques d'entre vous, et vous en mettra plein les mirettes avec son dessin fin et soigné - si vous lisez le manga - mais aussi plein les oreilles de la magnifique bande son - si vous regardez l'anime. Le drama, ne vous en privez pas, c'est un vrai petit bonheur qui permet de plonger dans C'était Nous sans y passer des jours mais assez pour en être chamboulé.

En espérant que mon blabla passionné vous donnera envie de découvrir le manga de Yuki Obata... et à bientôt pour un article consacré à la seconde partie de ce beau shojo. Enjoy!

mardi 25 novembre 2014

Preview : Pan - Joe Wright

Bonjour à tous!

Aujourd'hui, je vais vous faire un article très particulier du à un évènement mémorable qui est arrivé hier (j'exagère à peine) : la révélation des première images du très attendu Pan réalisé par Joe Wright !!
Aujourd'hui, internet n'en a pas terminé de jouer avec mon cœur. Je viens de voir la bande annonce et c'est... magnifique. Bref, pour commencer : 


Joe Wright, pour certains ce nom fera immédiatement tilt, mais pour d'autres un petit rappel s'impose peut être... Il s'agit d'un réalisateur né en 1972 à qui l'on doit des films de qualité notamment Reviens-moi (Atonement) tiré du roman de Ian McEwan avec Keira Knightley et James McAvoy, qui a de plus révélé la jeune Saorise Ronan qui a par la suite tenu le rôle principal dans Hannah dirigé par le même Mr Wright. Le coup fort qui a fait parler de lui, c'est son Orgueil et Préjugés, sa première collaboration avec avec Keira Knightley avec laquelle il sera à la barre d'une autre adaptation et pas des moindres :  Anna Karenine (Jude Law et Aaron Taylor-Johnson s'y mettent!). Voilà pour ce que je connais, en attendant le plaisir de découvrir le reste de sa filmographie (Le Soliste,... et c'est tout ^^)! Mais cette liste a suffit pour me faire sauter au plafond à l'annonce du projet Pan. Si pour vous ce monsieur est encore un étranger, je vous invite à rectifier cela sur le champ.

Après ce petit aparté, revenons à nos moutons... Donc hier ont été diffusées les premières images de Pan, soient quelques screenshots et les affiches officielles des personnages principaux que voici. J'en profiterai, comme je suis bavarde - et tout particulièrement quand ça me passionne - pour parler un peu des acteurs et des personnages qu'ils incarnent.

Le premier et bien évidemment le plus important : Peter, incarné par Levi Miller. Un nouveau visage, donc. J'ai regardé sa filmographie, les titres ne me disent rien (excepté Terra Nova que je n'ai pas vu ^^) je pense qu'il s'agit de son premier grand rôle. Personnellement, cette première image me ravie. Ça peut paraitre bête à dire, mais on a enfin un Peter Pan qui fasse "petit garçon". Je me comprends. Dans le roman, Peter est le plus petit des Enfants Perdus ce qui ne l'empêche pas d'en être le Chef. Il a un sourire édenté très enfantin, se conduit comme un vrai petit tyran etc. Dans la bande annonce, on peut constater qu'il n'est pas aussi odieux, il semble taquin et prompt à s'amuser comme dans les autres films, mais je le trouve particulièrement convainquant pour le peu que j'ai vu et ce choix me plait énormément!

Disney's PP - Hook - PJH's PP - Syfy's Neverland - OUAT
Un petit panoramique pour illustrer tout ça : les différents Peter Pan connus (il manque le premier film de 1928, les animés japonais etc.) mais l'intérêt est de permettre un rapide comparatif de ceux qui ont précédé Levi Miller :)

Garrett Hedlund is Captain Hook. Eh oui, surprise! Pas de perruque noire ni de longe moustache, pas d'habit rouge plein de froufrous d'un autre âge... La beaugossitude de l'acteur choisi peu déplaire. Crochet, le grand méchant de Peter Pan est plus proche de William Turner que de l'image que l'on peut se faire d'un pirate sanguinaire. Pourquoi ce choix? (si on oublie la théorie que le Captain Hook de Once Upon A Time a surement fait grimper en flèche le taux d'audience >.< )
Sur l'affiche il est bien écrit "Every legend has a beginning" et la bande annonce nous le confirme : on ne nous offre pas une énième adaptation du roman de James Barrie mais un film qui s'en inspire librement pour créer un début aux aventures de Peter à Neverland. Visiblement, Hook est un jeune matelot à la solde de Blackbeard qui sympathise avec Peter et... nous en saurons plus en Juillet 2015 !!
En attendant je vous invite à connaitre un peu mieux ce cher Garrett qui n'est pas un débutant dans le monde du cinéma. Il a été le petit cousin de Brad Pitt dans Troie, un compagnon sombre et mystérieux dans Eragon, le cadet de la famille dans Quatre Frère... Puis il y a eu Tron qui l'a révélé au grand jour, Sur la route et j'en passe. 

Hugh Jackman is Blackbeard. Ma première réflexion quand j'ai appris que Hugh jouerai Barbe Noire dans Pan a été "Mais qu'est-ce qu'il fiche ici?". Puis je me suis dit que si Barbe Noire se baladait dans les Caraïbes pour voir son pote Jack Sparrow rien ne l'empêchait de faire un tour par Neverland et copiner avec le futur Crochet!
Si j'ai bien compris, le vilain pirate de l'histoire, c'est lui! Sans doute Hook prendra-t-il sa suite bien après certains évènements que nous découvrirons avec délectation. 
Bon, pas besoin de présenter Hugh, n'est-ce pas? J'avais eu vent de son implication dans le film et ce pourquoi il s'était rasé le crâne... sa nouvelle coupe n'était pas du goût de tout le monde sur le net ^^ Je sais que son sex-appeal en a pris un sacré coup mais je trouve son look vraiment excellent et je pense que son personnage ajoutera du cachet à cet univers déjà abordé maintes fois par le monde du cinéma. Il a l'air un peu dérangé et nous offre un facette assez effrayante que l'on ne lui connaissait pas...


Rooney Mara is Tiger Lily. Le personnage qui a le plus fait couler d'encre ces derniers temps! Il y a même eu une pétition pour que l'actrice soit remplacée. Certains reproche à la production d'être "hollywoodienne" en choisissant une blanche pour incarner la princesse indienne. J'avoue que je ne l'ai pas vraiment vu de cette manière. Qu'est ce que ça leur coutait, honnêtement, de prendre une actrice ou une autre? Si j'en crois cette superbe bande annonce, les enfants ont été kidnappés. Ils arrivent à Neverland, d'accord... le Pays de l'Imaginaire? Du jeu, du rêve? Je me suis dis que peut être, cette jeune fille jouait à être une indienne, tout comme le reste de sa tribu qui n'ont vraiment pas l'air d'être des "peaux rouges". Ce n'est qu'une supposition mais elle me semble tenir la route.
Je connais peu Rooney Mara, je sais seulement qu'on l'a aperçue dans The Social Network et Millenium (la version que j'ai pas vue, donc ^^). C'est une jeune fille ravissante connue pour ses interprétations de qualités alors moi je demande qu'à voir! J'aime beaucoup les costumes des indiens dans le film, on en a plein les yeux!

Pour finir quelques images exclusives en plus :
Blackbeard encore et encore vous me direz! ^^




Pour terminer, voici le fameux trailer. Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'on l'ait aussi vite. Les quelques images promo, les affiches en enfin la bande-annonce officielle et à peine 24h!! J'étais dans tous mes états. Regardez plutôt...


On a donc un Peter vivant à Londres, dans un orphelinat. Un enfant lui montre une lettre que sa mère aurait écrite avant d'être séparée de lui. Elle lui promet qu'ils se retrouveront un jour dans ce monde ou un autre. La maman, au passage, n'est autre que la belle Amanda Seyfried!! Va-t-on la retrouver ou sous-entend elle dans sa lettre qu'elle souhaite mettre fin à ses jours? M'enfin...Voilà que les enfants se font kidnapper par des pirates! Le terrible (quoique assez original?) Blackbeard est aux commandes et les mène à Neverland. On rencontre aussi (le beau) Hook, qui se montre des plus galants avec Tiger Lily. Il semble se lier d'amitié avec Peter. On voit aussi les indiens et les atours colorés. On aperçoit brièvement cette petite veinarde de Cara Delevingne en sirène. La musique est superbe, le rythme entrainant, les images sont tout simplement sublimes!! Je pense que ce film ne nous laissera aucun répit pour ce qui est de nos émotions!
Que ce soit sur le blog, instagram, facebook... je risque d'être insupportable et ne pas vous lâcher avec ce film que j'attends avec la plus grande impatience!

En espérant que cet article vous aura plu et donné envie de découvrir le film ou ceux qui y ont participé...

Enjoy!

mardi 18 novembre 2014

Je ne suis pas un ange - Ai Yazawa

Midori Saejima fait partie de la toute première promotion du lycée Hijiri et se présente à l'élection du comité des élèves. Elle est amoureuse d'Akira Sudo. Il est élu président et elle vice-présidente, ça tombe bien! Elle devient amie avec Mamiya, élue secrétaire du comité et Takigawa qui lui, est le trésorier. Mamiya est amoureuse de Takigawa. Sauf que Takigawa a déjà une petite amie. Midori pense qu'Akira en a une lui-aussi.

Edition Deluxe chez Delcourt Tomes 1 à 4

Avouons que le pitch de départ n'a rien à faire sauter au plafond. Les romances lycéennes fleurs bleues c'est toujours sympas, mais c'est très répétitif! Et pourtant...
Quelle magicienne cet Ai Yazawa!
Ce manga m'a fait rire aux éclats (mon chéri levait sans cesses les yeux de sa guitare en me faisant remarquer que ce gros pavé avait l'air d'être une franche rigolade!) mais aussi pleurer (toujours en même temps que Midori qui pleure déjà beaucoup), m'angoisser (oui car comme toute nana romantique qui se respecte je me torture l'esprit jusqu'au bout, lorsqu'on apprend si oui on nous ça finira bien!) et verser des larmes de joie (car cette histoire écrite il y a plus de 20 ans a le mérite d'être intemporelle...).

Hiroko, Midori, Akira

Encore une fois, enfin disons plutôt - déjà à ses débuts, Miss Yazawa nous dépeint des personnages drôles, plein d'énergie, tourmentés, torturés, qui se battent et s'accrochent, croient en un avenir meilleur et en ces rêves qu'ils espèrent voir se réaliser un jour. Ce manga est une véritable bouffée d'oxygène! Son personnage central - Midori - ma fait penser à ma meilleure amie ^^ Elle a toujours la pêche, se démène pour le bonheur de son entourage auquel elle tient tant, sans compter qu'elle est passionnée et vit chaque instant à fond! Akira sous ses airs de beau-gosse un peu caricatural (il a quand même le look de John Travolta dans Grease!) est un jeune homme au passé lourd dont il lui manque des pièces pour comprendre ce qu'il a vécu et enfin tourner la page... et il se révèle tellement romantique >.< Petit à petit s'installent de nombreux personnages secondaires tous plus attachants les uns que les autres (Hiroko <3).
Ce que j'aime dans ce manga, c'est sa pureté. Il n'y a pas de "méchant" et de "gentil", ce qui donne tout son sens au titre. Chacun fait comme il peut, s'adapte aux évènements, à ses émotions et tente de s'en sortir même si tout n'est pas rose. Ce qui prime c'est l'amour (l'amitié étant inclus dans le lot!). La bonne humeur vient d'elle-même par la suite... Cela peut sembler naïf, mais ces pages sont indispensables, donnent le sourire et l'espoir dont on a tous besoin et c'est un des rôles que doit jouer - à mon avis - un roman, un manga, quelques lignes et dessins gravés dans un joli bloc de papier.




La joyeuse troupe!

Petite note concernant les dessins
Horreur, j'ai lu que, étant une œuvre antérieure, les dessins de Je ne suis pas un ange étaient moins "beaux". Je ne suis absolument pas d'accord! Je trouve les dessins magnifiques (bien plus en noir et blanc, mais ça reste mon avis!) et même si le style de l'auteur a changé les années suivantes, il n'empêche qu'il reste de grande qualité et n'entame en rien le plaisir de lecture! Peut être que j'ai trouvé le dessin un peu "fade" dans le premier tome mais c'est vite réparé, j'aime énormément le style dynamique avec un encrage marqué que nous offre l'auteur... Après, tout dépend de ce que l'on aime, étant donné que je voue un amour sans bornes à La Rose de Versailles dont le dessins est considéré par beaucoup comme "vieillots". En revanche, le changement de style m'a plus heurté quand j'ai lu quelques uns des premiers mangas de Kaori Yuki, mais quoi qu'il en soit je pense qu'il faut au moins feuilleter quelques chapitres pour constater sois-même si l'on apprécie ou pas le style...

Alors, elle est pas jolie cette planche?



J'en suis venue à me demander si je ne préférais pas les "vieux" mangas d'Ai Yazawa, mais il est difficile de porter un regard objectif sur Nana alors que persiste cette lourde frustration qu'est l'attente perpétuelle d'une suite et fin... En sachant que cette attente est due à des problèmes de santé, je ne peux que souhaiter un prompt rétablissement à cet auteur qui a partagé tant de belles histoires avec nous =)

lundi 17 novembre 2014

13 à table !

13 des plus grands auteurs français actuels pour 13 nouvelles autour d'un thème commun : un repas. Intrigues policières, réunions de famille qui dérapent, retrouvailles inattendues... Du noir, de la tendresse, de l'humour, de l'absurde, à chacun sa recette. 13 repas à déguster sans modération, alors à table!

Une bien belle idée que celle-ci : en collaboration avec les Restaurants de Cœur, Pocket nous propose un recueil de nouvelles - 13 nouvelles par 13 auteurs - à savoir que pour un livre acheté on permet à 3 repas d'être distribués! D'après cet article l'objectif de Pocket est de vendre 300 000 exemplaires et ainsi de distribuer 1 million de repas. Je vous invite à participer afin que cet objectif soit rempli haut la main!

Petit rappel : Fondés par Coluche en 1985, les Restos du Cœur est une association loi de 1901, reconnue d'utilité publique, sous le nom officiel de « les Restaurants du Cœur - les Relais du Cœur ». Ils ont pour but « d'aider et d'apporter une assistance bénévole aux personnes démunies, notamment dans le domaine alimentaire par l'accès à des repas gratuits, et par la participation à leur insertion sociale et économique, ainsi qu'à toute action contre la pauvreté sous toutes ses formes ».

J'en reviens maintenant au livre lui-même, car en plus de nous offrir la possibilité de participer à une belle action solidaire, il nous permet de découvrir une belle brochette de textes qui sont de qualité! Je ne vais pas en faire des tartines, il s'agit de nouvelles dont j'en dirai rapidement trop...


Énorme coup de cœur pour La part de Reine d'Eric-Emmanuel Schmitt. Une vraie merveille qui m'a fait monter les larmes aux yeux. J'avais été séduite par Concerto à la mémoire d'un ange, il faut vraiment que je découvre d'autres écrits de cet auteur extraordinaire. C'est beau, tendre et le plus magnifique des messages nous est délivré...
J'ai bien évidemment beaucoup apprécié le texte de Gilles Legardinier, Mange le dessert d'abord, qui ne nous présente pas une fiction inédite mais qui partage avec nous des souvenirs chers à son cœur.On peut dire ce qu'on voudra, mais Guillaume Musso nous montre encore une fois qu'il est très fort, la fin de sa nouvelle, Fantôme, m'a scotchée sur place. Je connais peu Maxime Chattam (Léviatemps ne m'a pas donné envie d'en savoir plus) mais j'ai beaucoup aimé son texte, Maligne, qui m'a glacée d'effroi... Oh! Et Un petit morceau de pain d'Agnès Ledig que je ne connaissais pas, un régal! Nulle, nullissime en cuisine! d'Alexandra Lapierre ainsi que Langouste blues de Bernard Werber m'ont bien fait rire également! Le Parfait de Tatiana de Rosnay est une histoire qui nous rappelle de nombreuses déjà vécues, mais sa plume nous transporte et rend ces pages tellement plaisantes!  (cette Mamie, on l'a tous connue malheureusement ^^)
J'ai trouvé les autres textes intéressants, mais ils m'ont moins captée, transportée, mais je ne doute aucunement qu'ils trouveront l'accueil qu'ils méritent auprès d'autres lecteurs...

Encore une fois, n'hésitez pas! Offrez ce livre, pour vous et vos proches et invitez ainsi de parfaits inconnus à votre table!


lundi 3 novembre 2014

Last Quarter - Ai Yazawa


Cette courte série en trois volumes est pour moi une véritable petite merveille. Je l'avais acheté il y a quelques années, à sa sortie. J'avais 15 ans. Je n'aimais pas le style graphique de Ai Yazawa, je n'ai pas du tout accroché à cette histoire mystique un peu compliquée, j'ai revendu mes tomes 1 et 2 sans aucun regrets... Jusqu'à il y a peu. Après avoir découverts il y a un an Nana, puis Paradise Kiss, Gokinjo et Je ne suis pas un ange, je peux le dire sans la moindre hésitation : J'ADORE AI YAZAWA!!!
Je suis donc partie en quête de cette dernière série que j'avais abandonnée et qui me faisait sacrément envie, et je l'ai trouvée (ouf!).

Adam & Mizuki

Mizuki, lycéenne de 18 ans, se sent terriblement seule un soir de pleine lune alors qu'elle vient de rompre avec son petit ami. C'est là qu'elle rencontre Adam, guitariste anglais, dont elle tombe sous le charme. Alors qu'elle fuit le domicile familial où elle ne se sent pas à sa place, Mizuki décide de vivre avec Adam.
Hotaru, élève de primaire, quitte l'hôpital après y avoir séjournée suite à un accident de voiture, alors qu'elle cherchait son chat. En continuant sa recherche, elle découvre une grande maison inhabitée où elle entend une mystérieuse mélodie. Curieuse et persuadée d'y avoir vu son chat, elle décide de pénétrer dans cette maison. C'est là qu'elle y découvre Mizuki en train de jouer du piano.
Cependant Mizuki ne semble plus être la même. 

Hotaru (trop mignonne >.<)

Malgré des passage très légers, parfois même à hurler de rire, Ai Yazawa n'hésite pas à malmener ses personnages et leur en faire voir de toutes les couleurs. Séparation, abandon, drames en tout genre... Mais dans Last Quarter elle touche au domaine du surnaturel. Et c'est vraiment excellent. Difficile d'entrer dans les détails sans spoiler ceux qui ne l'ont pas lu, j'essaierai donc d'être brève. Il est question de la Vie. Du combat mené pour exister alors que tout semble n'être que souffrance, du choix de continuer ou d'abandonner parce que l'on est à bout. Les personnages principaux de cette histoire sont plus jeunes que d'habitude, mais il n'en sont pas plus idiots (re-ouf!). 


Le dessin par ailleurs est vraiment superbe (pour ceux qui ont du mal avec l'époque Gokinjo notamment ^^) et chaque protagoniste bénéficie du charisme que Mme Yazawa sait insuffler à ses héros. 
Malgré des passages assez dur - les personnages torturés nous torturent l'esprit - je trouve ce manga revigorant et fort d'un message plein d'espoir et de lumière (désolée pour cette phrase cul-cul nian-nian qui laisse penser que je distribue du bonheur et de la joie avec mon bâton magique rose bonbon...).
Un jour, promis, je me déciderai à faire un bel article dédié à la grande Ai Yazawa.
Enjoy!

Nb : c'est pas bien j'ai chipé les images sur internet, 
ces scan ne sont pas de moi ;-P

 

samedi 1 novembre 2014

Bracelet Vif d'or

Bonjour bonjour!
D'habitude, mes articles sont consacrés à la lecture et au cinéma mais je souhaitais partager quelque chose de particulier avec vous =)
En effet, j'aime beaucoup tout ce qui touche aux loisirs créatifs, je me suis par ailleurs mise à la pâte FIMO tout récemment... et cet été j'ai appris à faire des bracelets shamballa. Ce qui est intéressant, c'est la méthode qui permet de faire des bracelets solides et à partir de laquelle on peut créer un peut tout et n'importe quoi. Je me suis replongée dans le monde de Harry Potter avec plaisir cet été, m'offrant un marathon des films de notre sorcier préféré et entamant une relecture de la saga. 
Mes petites sessions DIY ne se sont pas arrêtées pour autant et au contraire en ont été que plus inspirées... C'est pourquoi je vous propose aujourd'hui de créer un bracelet Vif d'or! Il en existe beaucoup sur le net, souvent avec une chaîne, mais j'ai voulu en faire un à ma manière, selon ce que j'avais en tête...

Pour faire ce bracelet, il convient de savoir faire un bracelet shamballa. J'étais partie pour faire un tutoriel, mais ce que je mettais en place n'était pas brillant et j'ai trouvé de bien meilleurs professeurs que moi sur un site que j'affectionne tout particulièrement Alittlemercerie.


Le plus plaisant, c'est qu'il faut très peu de matériel pour arriver à ce résultat :
- 1 mètre de fil de coton ciré noir
- 1 grosse perle jaune ou doré, lisse ou gravée selon ce que vous souhaitez pour votre Vif
- 2 breloques "ailes"
- 2 perles plus petites, ici en métal gris mais là aussi vous êtes libre!

Vous pouvez trouver ce matériel sur le site proposé ci-dessus ou dans n'importe quelle boutique de loisirs créatifs. Ce que vous voyez sur la photo vient de Cultura. Petit conseil : vérifier que votre fil passe bien à travers chaque perle lorsque vous réalisez vos achats, surtout pour les plus petites!

  
Quelques petits conseils en plus du tutoriel (très complet) proposé plus haut :
- j'utilise 35-40 cm de fil "trame" sur lequel sont placées les perles, en fonction du poignet de la personne
- si c'est un cadeau, il est toujours possible de raccourcir en fonction de l'écartement nécessaire pour l'enfiler et que les fils dépassants ne soient pas trop longs pour ceux qui n'aiment pas que ça traine
- le principe étant une maille à l'endroit, une maille à l'envers, pour ne pas me perdre je fait un petit nœud au bout du fil qui "travaille" en premier.
- lorsque l'on arrive au "ailes", je serre un peu moins mon nœud que les autres et laisse du mous afin que les ailes ne pointent pas vers le haut, qu'elles soient un peu libre, du moins c'est ce que je trouve plus sympa.

J'avoue, cet article est un peu foutraque, mais je suis contente de mon bracelet rappelant l'univers d'Harry Potter, ajustable, solide et très facile à faire. N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé et me montrer vos créations perso!




vendredi 31 octobre 2014

Bilan cinéma du mois d'Octobre

Voilà ce qui ressort des sorties cinéma auxquelles j'ai pris part ce moi-ci.

Gone Girls - David Fincher
Le jour de leur cinquième anniversaire de mariage, lorsque Nick rentre chez lui, sa femme a disparu. Tout laisse penser qu'il s'agit d'un enlèvement. Ce tragique évènement émeut le monde entier pourtant, au fur et à mesure de l'enquête tout porte à croire que ce couple modèle n'est pas ce qu'il semble être. Nick est soupçonné d'avoir tué sa femme, pourtant Nick maintient qu'il la croit vivante. Ce petit jeu de piste qu'elle a organisé rien que pour lui en est peut-être la preuve?
Qu'on se le dise, ce film est brillant. Il m'est difficile de dire si j'ai aimé ou pas. Ces heures passées au cinéma m'ont presque mise mal à l'aise, vraiment. C'est un huit clos dérangeant, angoissant, ou chaque seconde est travaillée au millimètre par ce réalisateur-chirurgien. Les acteurs sont bluffants, surtout Rosamund Pike! Je suis un peu mitigée quand à mon avis sur l'affiche. Honnêtement, elle ne m'a pas fait particulièrement envie! Heureusement que la réputation de David Fincher le précède ^^
SPOILERS : un élément m'a chiffonnée lorsque je suis sortie de la salle, mais il s'agit très certainement d'une volonté du réalisateur voire même de l'auteur. Au début du film on perçoit le point de vue d'Amy, à travers son journal. Nick nous apparait comme le grand romantique qui en fait des tonnes avant de devenir le mari paresseux devant sa console puis le salaud qui trompe son adorable femme. On découvre peu à peu QUI est Amy, mais on se sait pas concrètement comment elle se conduisait avant de mettre son plan à exécution, ce qui a fait que Nick ne la supporte plus et l'évite comme la peste.

Mommy - Xavier Dolan
La petite merveille canadienne du réalisateur de génie dont tout le monde parle... Les mots manquent quand on sort d'une telle séance. C'est troublant, poignant, bouleversant. Le film tourne autour de trois personnages. L'histoire démarre avec le renvoi de Steve, un adolescent dit "hyperactif", de l'établissement spécialisé dans lequel il se trouvait. Il a mis le feu, un garçon a été gravement brûlé, il parait. Son père est mort il y a quelques années, il vit donc avec sa mère qui fait ce qu'elle peut pour joindre les deux bouts. Diane aime son fils, Steve aime sa mère et puis vient la douce Kyla, leur voisine, qui va les aimer, qu'ils vont aimer et tous ensemble ils vont construire l'équilibre qu'il leur manquait. Il y a les moments de joie et les moments difficiles qui renvoient à la cruelle réalité. Ce film, c'est la vie au jour le jour, l'espoir d'un lendemain meilleur, la volonté de ne pas baisser les bras, c'est éclats de rire et des torrents de larmes.

Magic in the moonlight - Woody Allen
Eh bien... c'est encore un Woody, quoi! En gros, ce film est très plaisant, bien mené avec des acteurs excellents et des dialogues drôles servis par des personnages qui ne mâchent pas leurs mots. J'ai passé un bon moment mais comme pour chaque film de ce réalisateur, il fut pour moi un divertissement m'offrant un moment agréable sans pour autant générer d'étincelles. 1920, Stanley rencontre Sophie, une jeune femme connue pour ses dons de médium. Lui, magicien et illusionniste célèbre reste sceptique lorsqu'on lui parle ces supposées visions. Son objectif sera dès lors de démasquer celle qu'il considère comme une arnaqueuse. Le duo Firth/Stone est tout simplement génial, l'histoire fait "déjà vu" mais ce contexte et cette époque avec ce doux cynisme dont fait preuve Stanley la rend bien plus séduisante. 

mardi 28 octobre 2014

Hemlock Grove - Saison 1

Bon, on a tous entendu parler de Netflix. Moi aussi, mais j'ai compris ce que c'était tardivement. Qu'à cela ne tienne, nous avons testé le premier mois gratuit! Quitte à regarder quelque chose, autant démarrer avec une création de la maison. Deux épisodes de Orange is the new black ne nous ont pas convaincus. Puis il y a eu... Hemlock Grove.

Dans les bois de Hemlock Grove en Pennsylvanie, près de l'aciérie abandonnée de Godfrey, est retrouvé le corps mutilé et sans vie d'une jeune fille. Une chasse à l'homme s'ensuit mais les autorités ne sont pas certaines que ce soit d'un homme dont elles devraient être à la recherche...(merci Allociné !!)

Le pitch c'est du vu et revu. Et pourtant, dès le premier épisode, ça a été le coup de foudre. Et non, ce n'est pas seulement la présence de Bill Skarsgard (le petit frère de ce bon vieux Eric Northman) qui m'a incité à poursuivre cet énième histoire de loup-garou et de vampire dans une ville paumé avec des lycéens bizarres. Les créateurs de cette série ont réussi à instaurer une ambiance unique, inquiétante tout en maintenant une certaine légèreté, avec personnages assez atypiques. D'accord, il y a le nouveau venu en ville que tout le monde soupçonne, mais il y a bien plus. C'est la relation entre les différents personnages qui m'a le plus touchée. L'amitié improbable qui se crée entre Roman et Peter mais surtout l'affection sans borne de Roman pour sa sœurette Shelley que je trouve terriblement attachante. Elle voit tout, elle ressent tout, mais se fait parfois oublier parce qu'elle ne parle jamais. Bon, après la tendresse de Roman pour Letha - sa cousine, donc - est particulière et dérangeante mais bon, on comprend pourquoi plus tard.

Roman, Letha, Olivia, Shelley, Norman, Lynda, Peter


J'ai beaucoup beaucoup aimé le personnage de Roman. Solitaire, il se prend d'amitié pour Peter durant leur quête du meurtrier. C'est un personnage torturé qui tient à son entourage, parait juste hautain et arrogant au début mais se révèle drôle et très sympathique, même si de douloureux moments durant lesquels il va perdre le contrôle vont parfois surgir. Peter est un personnage "cool" mais je l'ai trouvé assez horripilant par moment! Ils forment un duo explosif qui porte sur ses épaules toute la série. Les personnages secondaires ne sont pas en reste malgré tout et ont chacun leur importance et une personnalité bien marquée qui permet de nous attacher à eux.
Les révélations se font rares, mais les deux derniers épisodes sont riches en évènements et nous en apprennent bien plus que la saison toute entière.

Petite remarque : bien que cette série ne soit pas aussi "trash" que les premières saisons de True Blood, sachez qu'elle se montre parfois sanguinolente! Néanmoins que cela ne vous arrête pas dans votre élan, jetez un coup d’œil et vous saurez vite si cette petite série (qui s'achèvera à la fin de la saison 3) est faite pour vous. Enjoy!

lundi 27 octobre 2014

Kaleb - Myra Eljundir

À 19 ans, Kaleb se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous manipuler. Il vous connaît mieux que vous-mêmes. Et cela le rend irrésistible. Terriblement dangereux. Parce qu’on ne peut s’empêcher de l’aimer. À la folie. À la mort.
Sachez que ce qu’il vous fera, il n’en sera pas désolé. Ce don qu’il tient d’une lignée islandaise millénaire le grise. Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus. Jusqu’au jour où sa propre puissance le dépasse et où tout bascule… Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller ?

Pour ce qui est du résumé en 4ème de couverture, je ne suis pas trop d'accord. Je trouve que ce qu'on lit est finalement assez différent. Le "il n'en sera pas désolé", disons qu'il devient presque vrai à la toute fin. Au début Kaleb est tout de même très mal à l'aise lorsqu'il comprend qu'il est capable de manipuler ceux qui l'entourent, mais il le fait par nécessité. Pour ce qui est de la séduction, il en a toujours joué et se plait à être un "bad boy" que les filles s'arrachent depuis des années. La relation qu'il entretient avec Lucille, c'est différent. Elle est destructrice et le mal vient de l'un comme de l'autre, d'un besoin réciproque.
Alors, Kaleb. C'est un livre qui m'a beaucoup plu. Bien construit, ce roman démarre sans nous laisser le temps de souffler en nous offrant un personnage arrogant et séducteur, un peu déboussolé par ce "pouvoir" qui l'envahis peu à peu malgré lui, mais au final moins agaçant ou détestable que ce à quoi je m'attendais donc ouf! Je trouve dommage que le rythme soit altéré par la nécessité de donner des explications. Les enfants du volcan, les sentinelles, les origines d'Islande... mais c'est indispensable pour que l'histoire gagne en profondeur et même si ce changement m'a freinée dans ma lecture, que j'ai presque eu du mal à poursuivre à un moment, elle ouvre les portes vers une suite qui nous promet bon nombre d'évènements bien plus passionnants avec une rencontre - c'est certain - entre Kaleb et Abigail.
L'accent est mis sur les pulsions. Entre les pouvoirs de Kaleb et ceux d'Abigail, on va dire que la séduction, le sexe et tout ce qui s'y rattache est omniprésent. Cela est justifié notamment par la violence dont est victime Kaleb. Il ressent les émotions - positives comme négatives - qui l'entourent et le percutent de plein fouet, ce qui entraine forcément un besoin de se perdre complètement, de s'abandonner pour reprendre possession de ses propres sensations. 
Malgré le ton très sombre, on sent qu'il s'agit d'un livre destiné aux adolescents, ce qui est parfois déroutant. L'auteur veut en faire, mais pas trop. Ce livre aurait pu être destiné à un public adulte, la plume de l'auteur aurait été la même - de qualité - mais la narration aurait été moins "censurée". Pour autant, ce livre n'est pas si différent de quelques autres romans young adult : on a des pouvoirs qui surgissent et avec lesquel le héro doit apprendre à composer, on apprend qu'il n'est pas le seul, il existe un groupe de personnes qui savent ce qu'il est et éventuellement le mettre hors d'état de nuire et une prophétie! De chouettes éléments qui permettent de monter une saga prometteuse.
Sur ce, bonne lecture à vous et laissez-vous tenter...

dimanche 26 octobre 2014

King's Game - Nobuaki Kanazawa



Roman pour téléphone adapté par la suite en manga, King's Game relate les périples d'une classe de lycéens japonais impliqués malgré eux dans ce qui est appelé "le Jeu du Roi". Le principe est simple : le Roi donne ses ordres par SMS. Quiconque n'accomplis pas le gage, meurt. C'est une hécatombe. Au début personne ne veut y croire, puis l'évidence s'impose petit à petit et le jeu devient une lutte pour survivre. C'est sans compter ceux qui cherchent à tout prix à démasquer le Roi.

Illustration de début de chapitre

Ce que j'ai pensé de cette série... Cinq tomes, c'est bien. C'est court donc on n'a pas le risque de s'éterniser sur les mêmes histoires. J'ai trouvé le début un peu long... puis une fois entré dans l'histoire, les actions s'enchainent, le rythme est rapide et rend tout ça assez addictif : on veut connaître le suite des évènements! Mais voilà, la fin est un peu tirée par les cheveux, même s'il faut bien admettre que trouver une explication plausible se révélait bien compliqué dès le premier tome. 
Et puis ma grosse déception : le graphisme. Notez bien, j'ai acheté mes tomes ensemble, empaquetés car d'occasion. Je connaissais cette série de réputation, les avis me semblaient positifs et comme l'offre était intéressante et que l'idée me plaisait je me suis dit "pourquoi pas?". Et voyez les illustrations de couvertures : superbes. Celles en début de chapitre sont aussi soignées et très plaisantes. Une fois les premières pages tournées j'ai trouvé un dessin certes dynamique mais aux allures bâclées. Il me semble que ce même dessin s'améliore au fur et à mesure des tomes ce qui permet de gagner en puissance dramatique, mais tout de même cet élément m'a chiffonnée...

Double page de bande dessinée - Chapitre 1

En somme, King's Game est un thriller sympa qui vaut le coup d'être découvert, fort d'une intrigue intéressante et d'un rythme haletant. Même si pour moi il ne fera pas date, ce fut un agréable moment de lecture.



lundi 13 octobre 2014

Ça peut pas rater ! - Gilles Legardinier

Marie en a assez. Après dix ans de vie commune, Hugues vient de la larguer comme une vieille chaussette. Pour ne rien enlever au désastre, un autre homme - ils n'apportent que des problèmes, décidément! - saute dans le fleuve après qu'elle y ait glissé pour lui dérober son sac et non lui venir en aide. Ils sont tous pareil et, Marie s'en fait la promesse, ils vont souffrir!
Gilles Legardinier nous raconte à nouveau une histoire à travers les yeux d'une femme et il s'y prend tellement bien qu'on se demande s'il n'a pas déjà connu plusieurs vies dans le corps de l'un d'elles! 
Il nous parle des périples de Marie, de sa meilleures amie Emilie, des collègues de son entreprise de matelas qui constituent au final une réelle petite famille, de Monsieur Alberto le concierge de l'immeuble dans lequel elle vit désormais, de sa maman qu'elle voit toujours si triste et d'un beau matou blanc au drôle au nom pharmaceutique. Il y en a d'autres, des noms que vous croiserez, des personnages hauts en couleur qui vous feront rire ou pleurer... mais je ne souhaite aucunement vous gâcher la surprise.
Gilles Legardinier sait s'y prendre pour partir d'une histoire somme toute banale pour nous amener à prendre conscience de certains sujets, de ces petits éléments de la vie auxquels on en vient à ne plus faire attention et qui nous sont pourtant indispensables. Tous ont en commun l'amour. Celui que l'on porte à ses parents ou à sa meilleure amie, celui que l'on transmet à un parfait inconnu ou à la boulangère, celui que l'on souhaite partager avec cette personne avec laquelle on choisi de partager sa vie.
Marie est complètement cinglée et ne s'en défend pas. Émilie aussi, et toutes les deux vont en faire voir de toutes les couleurs à ceux qui osent barrer le chemin à leurs projets rocambolesques. Puis tous les collègues s'y mettent et là, ça devient vraiment intéressant niveau délire et imagination!
Malgré quelques longueurs au départ avec des répétitions quant aux séquences durant lesquelles Marie répète sans fin la haine qu'elle voue aux hommes, qu'elle rumine sa rancœur vis-à-vis de Hugues, ce qui est bien normal au passage... ce roman nous entraine dans la vie d'une femme attachante, dotée d'un caractère bien trempée et dont les réflexions absurdes et cinglantes ne pourront que vous faire rire aux éclats à chaque tournant de votre lecture.
Je vous conseille mille fois cet ouvrage, de découvrir Gilles Legardinier si - comment avez-vous survécu jusque là? - vous n'avez pas encore lu ni Demain, j'arrête!, Complètement cramé ou Et soudain, tout change. Découvrez, savourez, vivez. 

mercredi 1 octobre 2014

Premières, Avant-premières... Cinéma à Paris !!

Cet été j'ai pu passer quelques temps à Paris, ce qui m'a permis de découvrir que par delà les frontières de ma campagne profonde, des évènements assez sensationnels se produisent...
Les photos sont de moi et les vidéos ajoutées en lien aussi :)
Petite présentation par ordre chronologique.

Jeudi 11 Septembre 2014
Avant première de Sin City : a dame to kill for 
en présence de Robert Rodriguez et Frank Miller 
(Master Class) à l'UGC Les Halles 

Visuellement époustouflant, on a eu droit à une suite sympathique (honnêtement, j'ai très peu de souvenirs du premier) avec plusieurs histoires qui s'entremêlent, menées par un casting assez classe, surtout Eva Green qui joue un rôle central.
Après ça, quelques spectateurs ont eu la chance de poser une question aux méga stars ici présentes. On a pu comprendre que tous deux ont une certaine aversion pour Hollywood et ses films, surtout les adaptations de bandes-dessinées, mais aussi que Rodriguez porte une estime sans nom à Mister Miller dont il met le nom en avant sur l'affiche du film, quelques explications sur le travail mené entre la BD et le film, bref c'était plutôt intéressant! Surtout qu'il s'agissait d'une soirée assez exceptionnelle, j'ai même réussi à m'approcher de Robert Rodriguez lorsqu'il a remonté les escaliers et lui demander un autographe (youhouhou!). Entre Une nuit en Enfer, The FacultySin City, Machete et même la saga Spy Kids qui m'a accompagnée une partie de mon enfance, c'est un grand nom du cinéma que j'ai pu rencontrer :)

Robert Rodriguez & Frank Miller


Mardi 16 Septembre
Avant première de Horns 
en présence de Daniel Radcliffe et Alexandre Aja
au Gaumont Champs Elysées

Cette soirée-là, ça été fou. Une véritable marée humaine attendait Daniel Radcliffe (il ne faut pas se leurrer!). Un vrai chantier pour trouver une place dans le cinéma qui était vraiment blindé, on a cru devoir se poser sur les marches avec mon chéri. Et puis miracle, on nous trouve une place tout au fond mais on voyait parfaitement l'écran, ouf! Et le plus dingue, c'est que c'est par ce côté que sont entrés les invités. Daniel Radcliffe, à quelques mètres de nous est passé sous les acclamations du public. Il est resté très exactement sept minutes, il s'est montré charmant, fier de ce nouveau film, un travail de longue haleine qui a du lui coûter. 
Qu'en est-il du film? Un des meilleurs que j'ai pu voir cet été (avec Les Gardiens de la Galaxie). J'avais commencé le roman de Joe Hill et la perspective de voir cette adaptation m'enchantait réellement. Le réalisateur s'est réapproprié le livre, la découpé pour réorganiser les séquences et pour que ça donne cette petite bombe à l'écran. Daniel Radcliffe est excellent dans le rôle d'Ignatus. On ne voit plus le-garçon-qui-a-joué-Harry-Potter. On voit le personnage prendre vit. On voit un acteur doué. Sans compter la belle Juno Temple que je trouve extra dans chacun de ses rôles (je l'ai découverte avec Reviens-moi, puis Mr Nobody et elle a déjà une belle carrière derrière!). Il s'agit d'un thriller empreint de fantastique (oui, les cornes ce n'est pas très courant). J'aime l'ambiance de ce film, l'amour de ces deux êtres se portent mais que la mort a séparés, les séquences sur leur enfance, la chanson Heroe de David Bowie (dont je suis une des grandes admiratrices) qui est parfaite dans les séquences choisies. 
C'est fort en émotions. Ignatus entend tout - absolument tout - ce que les gens pensent, ceux-ci l'exprimant de vive voix depuis que notre héro s'est réveillé avec des cornes sur la tête. Il est accusé du meurtre de celle qu'il a aimé toute sa vie. Les personnes les plus proches de sa vie elles-mêmes le pensent coupable. Tout cela semble sans issue, et pourtant... J'ai versé ma petite larme, je l'avoue, et reverrai Horns avec plaisir à sa sortie en vidéo!
Alexandre Aja & Daniel Radcliffe

Mercredi 24 Septembre
Première de Saint Laurent
en présence de Gaspard Ulliel et Bertrand Bonello
au Gaumont Capucines

Je l'avoue, je ne connais rien à Yves Saint Laurent. J'ai voulu aller à cette soirée pour voir Gaspard Ulliel et parce que l'affiche de ce biopic me plaisait plus que l'autre (mon Dieu qu'elle est superficielle!!).
Très honnêtement, ce film est intéressant, mais me concernant il ne fera pas date. Il y a d'excellentes séquences mais aussi des moments de longueur interminables. Vers la fin, il y a une alternance entre Saint Laurent jeune et Saint Laurent vieux qui me parait incompréhensible et injustifiée.
Le plus important : Gaspard Ulliel nous montre qu'il est devenu un acteur accompli avec ce film. Il est bluffant, il crève l'écran, il tient le film a lui seul. On le sent soucieux, à part, perdu dans ce monde auquel il semble ne pas appartenir... Gaspard Ulliel a exprimé l'importance de ce film dans son parcours d'acteur. Le réalisateur a expliqué qu'il s'agissait d'un fantasme du personnage et de l'époque et que les deux films sur Yves Saint Laurent en étaient donc radicalement différents. A vous de voir, je pense que les deux sont à regarder ;)

Gaspard Ulliel & Bertrand Bonello



dimanche 28 septembre 2014

Indécent - Colleen Hoover

Après une longue absence causée par l'écriture d'un manuscrit destiné au concours Harlequin HQN, la relecture plus que plaisante de Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban ainsi que la lecture longue et douloureuse de Rouge Rubis que je risque d'abandonner... me revoici!
Colleen Hoover l'auteur dont je retrouve le nom sur tous les blogs littéraires de la toile. La nouvelle plume en vogue dont les éloges ne tarissent pas, surtout en ce qui concerne les émotions qu'elle transmet. Qu'à cela ne tienne, je n'ai pas hésité longtemps avant de me lancer dans Indécent.

C'est loin d'être un coup de cœur, mais j'ai eu énormément de plaisir à lire ce roman presque d'une traite. Le style de l'auteur est très agréable, fluide, les pages défilent sans que l'on ne s'en rende compte. Il est efficace, clair et ne se perd pas dans des descriptions invraisemblables pour se consacrer au personnages dont les caractéristiques sont mises en avant.

Des sujets forts sont abordés. On parle ici d'amour et d'amitié, certes, mais aussi de devoir, de responsabilité, de deuil, de résilience, de la mort et surtout de la vie (tiens, j'ai énuméré à quelque chose près les mêmes thèmes en parlant de Tes mots sur mes lèvres!).
Layken, tout juste 18 ans, a brutalement perdu son père il y a de cela quelques mois. Avec sa mère et son petits frères les voilà obligés de quitter le Texas pour venir s'installer dans le Michigan. A son arrivée, elle fait la connaissance de son voisin, Will Cooper. C'est le coup de foudre, littéralement. Mais comme le roman fait plus de 200 pages, ils ne peuvent pas juste se marier et vivre heureux comme ça, se serait trop simple. Un évènement va alors les frapper de plein fouet, détruisant toute possibilité de poursuivre cette relation.

Les retournements de situations, les annonces "choc", c'est ce qui rend ce livre plaisant... et parfois même agaçant. Tout d'abord, même si je suis une romantique invétérée j'ai été surprise par la rapidité avec laquelle le courant est passé entre Lake et Will. Entre les moments où ils ne peuvent plus contenir la passion qui les ronges et les séparations déchirantes causées par cet amour impossible j'ai poussé de nombreux soupirs d'exaspération. Non mais il sait ce qu'il veut ou pas? C'est là que j'ai pu me sentir proche de Lake, qui est un personnage complexe mais qui au final se prend bien moins la tête que nombre d'héroïnes de ce genre. Lorsqu'elle s'énerve contre lui et l'insulte, j'arrive à la comprendre. Le personnage de Will est très attirant, c'est le but, mais je le trouve trop mélodramatique, il a traversé un drame innommable, mais il le ressasse sans arrêt et tout tourne autour de lui, avec son "ne me fais pas passer pour le méchant". Ce pourquoi, lorsque Lake lui jette à la figure qu'il n'est plus le "martyr", j'étais bien fière d'elle! Après, je trouve que tout se résout bien facilement et ce en quelques pages à peine. S'ils s'étaient posé dix minutes pour faire le point, on en aurait évité des claquements de porte!

Passons aux personnages secondaires. Kel et Caulder sont extra, vraiment. Ils apportent une touche d’innocence dans cet univers de déchirement et de tristesse. Mais il n'en sont pas pour autant naïfs, car eux aussi ont souffert, bien plus que quiconque. Mais ils représentent une vraie bouffée d'air frais. Les passages douloureux le sont tellement moins grâce à eux.
Puis il y a Julia, la mère de Lake et Kel. J'en dirai peu sur elle pour ne pas vous empêcher de découvrir ce qui la concerne et qui relève d'un grand intérêt dans l'histoire. C'est une vraie maman. Aimante et douce, qui fait face à vents et marées pour ses enfants. Elle m'a beaucoup émue. C'est grâce à elle que le soleil revient. 

Je termine par ma préférée d'entre tous : Eddie. Elle me fait penser à un condensé de toutes mes amies. Elle est joyeuse, enthousiaste, sincère, vraie et fidèle. Son histoire d'amour avec Gavin est tout bonnement adorable. Petit coup de cœur pour la scène de son anniversaire qui m'a énormément touchée.

Bref, en bilan, je dirai que ce fut un plaisir de découvrir cet auteur dont je lirai d'autres ouvrages avec plaisir. J'ai parfois été agacée par les longueurs larmoyantes et presque nunuches venant exclusivement de Will. Concernant les autres, je dirais que ce qui relève des sentiments et des émotions était subtil et poignant. Je n'ai ni apprécié ni détesté les passages de poème/slam, disons que ce n'est pas vraiment ma tasse de thé mais cela étant ça ne m'a pas gâché ma lecture.
L'auteur nous offre un roman percutants, ce pour nous transmettre un message plein de vie lorsque l'on tourne la dernière page. En somme, je vous conseille vivement cette lecture!

Petite note concernant la couverture : je me suis plusieurs fois dit que sans tous ces avis, ce tabouret associé à ce titre ne m'auraient jamais donné envie de lire ce livre, songeant qu'il s'agissait d'une énième romance érotique (allez savoir pourquoi). J'ai compris par la suite la signification de l'image, plutôt en me reportant à la couverture VO qui est bien plus explicite. Concernant le titre, mystère.

jeudi 11 septembre 2014

TAG : Literature Bucket Challenge



Merci à OceeSnape pour m'avoir taguée! Le principe me plait beaucoup et est très simple : citer 10 livres qui m'ont marquée puis nommer 10 personnes pour qu'elles fassent de même!
J'ai essayé de suivre la règle à savoir nommer ceux qui viennent vite sans trop réfléchir, ceux-là sont ancrés dans ma mémoire donc ce n'est pas si compliqué. Je vous les présente par ordre de découverte pour ne pas porter à confusion ^^

Harry Potter la saga de J.K. Rowling : ce n'est pas le livre qui m'a donné envie de lire. J'ai vraiment commencé avec Peggy Sue de Serge Brussolo. Mais Harry Potter est plus qu'une saga littéraire, c'est un morceau de notre vie à part entière, c'est un univers qu'on veut sans cesse retrouver, c'est des personnages qui ont grandit avec nous, une délicieuse impatience à la sortie de chaque tome, de chaque film, c'est un réconfort et une nouvelle aventure à chaque coin de page. C'est Harry Potter, le sorcier qui aura marqué des générations!

Le Journal d'une princesse de Meg Cabot : disons que ma saga un poil moins connue qu'Harry Potter (comment?!) mais qui m'a suivie un peu de la même manière. J'ai reçu les deux premiers tomes pour mes 13 ans et le dernier pour mon 19ème anniversaire. J'ai grandis avec Mia, je suis devenue une princesse avec Mia et je suis tombée amoureuse avec Mia. C'est une histoire extraordinaire, hilarante sur une fille banale qui se retrouve à la tête d'un pays et conte ses mésaventures adolescentes à son journal. Une perle!

Peter Pan de J.M. Barrie : j'ai toujours aimé les histoires de Peter Pan, après avoir découverts toutes les adaptations disponibles il fallait que je trouve un autre moyen de me plonger dans cet univers : le roman originel. Une pure merveille, tendre et poétique, cruelle aussi parfois, et je ne peux m'empêcher de verser une larme à la fin de chaque lecture.

Le château de Hurle de Dyana Wynne Jones : le roman qui a inspiré Hayao Miyazaki pour son Château ambulant. Une histoire pleine d'aventure et de magie, de personnages riches, hauts en couleur. C'est complètement farfelu mais terriblement attachant.

Ensemble, c'est tout d'Anna Gavalda : un coup de foudre pur et simple. Un bout de vie partagé corps et âme avec les personnages. Une histoire d'amour, d'amitié, de tendresse, de cicatrice, de vie.

Fascination de Stephenie Meyer : j'ai beau renier cette série, il faut bien l'admettre, c'est elle qui a marqué mes années lycée. Je n'ai vraiment aimé que les deux premiers tomes, après... bof! Et les films, je ne suis jamais allée au delà du second tant l'adaptation me sortait pas les yeux. Et pourtant, que de bons souvenirs de cette époque où nous étions un petit groupe d'amies à rêver d'Edward, de vampires et de Forks, cette ville à l'aura magique. Je me souviens du coup de foudre pour la couverture sur le site de la Fnac, lorsqu'il venait tout juste de sortir. Je me souviens m'être cachée pour que personne ne m'empêche de le lire d'une traite. Moi qui était fascinée par les vampire depuis si longtemps, j'étais comblée!

Fanfan d'Alexandre Jardin : qu'il s'agisse du roman ou du film réalisé par l'auteur avec le beau Vincent Perez et la superbe Sophie Marceau, c'est une belle ode à l'amour, qui nous apprend que rien ne vaut l'amour, le vrai qui dure. 

La mécanique du cœur de Mathias Malzieu : le coup de cœur qui m'a enchantée... la veille du bac. C'est pourquoi mon cœur était empli de rêves et de chansons. J'ai découverts la plume du chanteur de Dionysos, je ne peux à présent plus m'en passer.

Entre chiens et loups de Malorie Blackman : sans doute la saga la plus belle, la plus forte, la plus éprouvante que j'ai jamais lu. C'est un combat pour l'amour et la liberté, tout simplement.

Eleanor & Park de Rainbow Rowell : mon chouchou de l'été que je garderai près de mon cœur tant il a su le réchauffer. 

Et ceux que je voulais mettre mais qui donnent une liste supérieure à 10 : Les mémoires d'un âne et Un bon petit Diable de la Comtesse de Ségur, Une petite princesse de Frances Hudgson Burnett, Toi contre moi de Jenny Downham, Demain j'arrête de Gilles Legardinier, Le chaos en marche de Patrick Ness, Un jour de David Nicholls, Camelot de Fabrice Colin, Sauve-moi de Guillaume Musso... 

Je n'arriverai pas à 10, mais je tague ma douce Eva et ses poussières d'étoiles, Manon et Marie de l'Ivresse des livres, ainsi que We were infinite, laissez moi un petit mot si le challenge vous tente, je suis curieuse ^^