// Editions Lumen // 430 pages //
~ Pour commencer ~
Callie va avoir dix-sept ans. C'est ce jour-là qu'elle recevra le tant attendu souvenir que son moi du futur va lui envoyer. Et c'est le drame. Parce que dans ce souvenir, Callie se voit assassiner sa jeune sœur qu'elle aime plus que tout : Jessa. Alors qu'elle est enfermée en un rien de temps pour ce crime qu'elle n'a pas encore commis, Callie est secourue par Logan, le garçon qu'elle a tant aimé et qui, depuis cinq ans, semble l'avoir totalement oubliée.
~ Mon avis ~
Qualifier ce roman de déception est pour moi un doux euphémisme (oui, désolée, je suis une éternelle insatisfaite en ce moment...). Hormis la couverture et la superbe édition que nous proposaient les Éditions Lumen, le pitch de l'histoire m'avais tout de suite convaincue. Je mourrai d'envie de le lire et me le suis offert sans la moindre hésitation. Il faudrait sérieusement que je revoie mes critères de jugement...
Bref.
Pour faire simple, on a une énième société futuriste avec des règles bien précise au sein d'un monde évolué et doté d'une technologie complètement folle. C'est le cas de presque toutes les dystopies sorties ces dernières années, là-dessus pas de surprise donc ce n'est pas un problème.
Ce roman est creux.
Comme beaucoup, beaucoup de personnes l'ont adoré, je vais reformuler : j'ai trouvé ce roman terriblement est affreusement creux et sans saveur. L'héroïne tout d'abord. Je n'ai pas réussi à m'y attacher, à éprouver la moindre compassion pour elle. Elle m'a même agacée parfois. Et Logan, oui, pourquoi pas, mais sa relation avec Callie ne m'a pas émue une seule seconde. Elle est plate, très convenue, avec des phrases pré-enregistrées dans le lexique des séquences émotions à caser au sein d'un moment de crise.
Les évènements qui s'enchainent tout au long de l'histoire sont plutôt prévisibles ou juste pas franchement surprenants ni captivants. Je n'ai pas ressentie l'émotion, la crainte et le suspense que j'aurais certainement souhaité.
J'ai bien aimé la partie qui se déroule à Harmony, les personnages rencontrés sont un poil plus intéressants, mais je les avais presque déjà oublié lors de la dernière partie tant ils sont vite éclipsés.
La fin, je dois bien l'admettre, rehausse le niveau. Un chouette retournement de situation qui, même s'il n'est pas non plus d'une originalité confondante, a le mérite de nous arracher un soupir après que l'on ait retenu notre respiration durant un instant.
Cette fin, qui m'a rappelé celle du premier Hunger Games, n'est pourtant pas suffisante pour me donner envie de lire la suite...
~ Un dernier mot pour la fin ~
Quand je vois l’enthousiasme qu'a pu susciter ce roman, je me dis qu'il ne faut pas se montrer trop sévère. Je pense que je ne l'ai pas lu au bon moment, ou qu'il faut que je tire définitivement un trait sur les dystopies, ou alors que mon édition était un fake (non, je plaisante...). Mais qu'à cela ne tienne, j'attends vos retour avec impatience, j'adore débattre de tous les titres qu'ils aient fait battre mon cœur ou généré mon mépris!
Je pense aussi que tu ne l'as pas lu au bon moment car franchement j'ai très séduite par ce titre qui m'a totalement embarquée. Après les goûts diffèrent :)
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