lundi 18 avril 2016

American Horror Story - Coven (Saison 3)



Saison 3 - 13 épisodes // 2013 - 2014
Série en cours (6 saisons en 2016)

Comme j'ai aimé l'ambiance de cette saison! Le début est, avouons-le, assez violent! Il m'a fait penser au tragique passé de Malicia dans X-Men :'( de même que la suite, avec l'école, les écarts de principes avec les autres sorcières etc.
Cet institut qui accueille de jeunes filles pourvues de dons, de capacités particulières, de... "pouvoirs". J'ai été ravie de voir Emma Roberts rejoindre le casting! J'ai toujours beaucoup aimé ses personnages de pimbêche séductrice qui cache bien plus que ce qu'on ne voit au premier abord. 
Toute l'histoire tourne autour du personnage de Fiona, interprété par Jessica Lange, qui est la "Suprême", la reine des abeilles chez les sorcières de Salem. Qui lui succédera? Qui entraînera sa chute? Jusqu'où ira-t-elle pour garder son titre? 
Ryan Murphy aurait évoqué son souhait d'introduire, comme dans Murder House, une histoire d'amour à la Romeo & Juliet. Pour ma part, je trouve que le résultat n'est vraiment pas le même! Bon, ce qui compte c'est qu'il y ait toujours Evan Peters (on ne dit pas non à un beau blondinet!) mais son personnage n'a pas de véritable importance je trouve. Hormis d'être un sujet de discorde pour les deux adolescentes jalouses!


Les flash-back relatant les abominations perpétrées par Marie-Delphine Lalaurie sont les plus sombres, monstrueux et cruels. Ils sont responsables des conflits persistants des siècles après, entre les deux clans de sorcières.

Bref, j'ai passé un bon moment avec cette saison qui se révèle plus légère que les précédentes, autorisant quelques traits d'humour, sans compter le contexte "pensionnat" qui ajoute toujours de l'intérêt au récit.
Me voilà à l'épisode 4 de Freak Show et le clown me terrorise littéralement!

Parlez moi de cette série, vos saisons préférées? Des séries coup de cœur en ce moment?

La fille de Brooklyn - Guillaume Musso



// Editions XO // 470 pages //

J'ai découverts Guillaume Musso en 2008, durant mon année de Première Scientifique (merci ma copine Eva !!). J'ai rattrapé mon retard en engloutissant tous les titres que Monsieur Musso avait écrit jusqu'alors, et me suis procuré chaque roman à sa sortie dans les années qui ont suivit. 
Parmi ces treize titres il y a eu du grand amour, des déceptions, des coups de cœur, des moment de lassitude... et pourtant chaque année, j'attends avec impatience "le nouveau Musso", comme un rituel, une petite tradition à moi que je partage avec les fans.
La fille de Brooklyn n'est certainement pas mon titre préféré. L'histoire m'a laissé un sentiment de "déjà vu". Et pourtant j'ai été surprise, émue, agrippée à mon bouquin durant certains passages. Et combien de fois me suis-je laissée à m'exclamer "Sacré Guillaume!" parce que même en partant d'un standard des enquêtes policières, il réussit à ajouter son grain de sel, son petit plus personnel qui n'appartient qu'à lui.
Le tout dernier chapitre m'a profondément émue. Car au cœur de cette enquête qui nous semble familière, se joue une tout autre histoire, mais cela je ne vous en parlerai pas.

mercredi 13 avril 2016

Je suis un monstre - Keren Nott


// Editions Underground // 350 pages //

~ Pour commencer ~
Edselias Greaper est un monstre. Est-il né en tant que tel ou l'est-il devenu? Vous le déciderez en lisant ce journal dans lequel il retrace son existence. Quel rôle ont pu jouer le manque d'amour de sa mère? La cruauté de ses camarades? La violence de certaines rencontres? La passion qui a su le consumer? Allez-y, découvrez...

~ Mon avis ~
Oh mon Dieu! Bon sang! 
Mais quelle claque... QUELLE ÉNORME CLAQUE !
Calmons-nous.
Je suis un monstre est très certainement l'un des livres les plus surprenants qu'il m'ait été donné de lire, sincèrement. Un livre qui m'a complètement chamboulée. 
Alors, qu'on se le dise dès le départ : âmes sensibles s'abstenir. C'est du dur, du violent, du sanglant. L'auteur ne fait pas dans la dentelle. Le mot "souffrance" n'est rien comparé à l'illustration qui en est faite à travers ces pages. Y sont décrits des meurtres commis de sang froid, par plaisir, par jouissance de la domination et du désespoir d’autrui. Je me suis mentalement censuré certains passages tellement c'était hard, pour vous dire...
Ce livre est effrayant. Ce qu'il décrit est dérangeant, malsain, souvent ignoble... et pourtant j'ai été happée, fascinée par son récit, agrippée à ses pages. Le personnage d'Edselias, aussi destructeur soit-il m'a touché de part la puissance de ses sentiments. Qu'il s'agisse de son amour comme de sa haine. Certains passages m'ont pris aux tripes. Pas à cause des effusions d'hémoglobine, hein, mais à cause de la passion dévorante qu'il éprouve pour un certain personnage dont je tairai le nom. Aucune mièvrerie (en même temps, ça ferait terriblement tâche vu le contexte) mais des émotions décrites avec une finesse qui m'a éblouie.
Ah, oui. J'ai adoré la plume de l'auteur. 
C'est quand même extraordinaire de décrire des scènes de massacres et des scènes de sexe comme elle le fait. Je m'explique. On rencontre énormément de déception dans ces cas là car il y en a toujours trop peu ou pas assez. Et là, c'était parfait, tout simplement. Pareil pour le langage d'Edselias. Il est jeune, son parlé évolue, il jure, mais rien à voir avec cet étalage incessant de jurons et d'expression mal intégrées que l'on doit parfois subir. Il en semble bien plus mature pour l'âge qu'il devrait avoir, mais cela rend la lecture encore plus agréable.
De nombreux "monstres" viennent à croiser le chemin d'Edselias. Tous des victimes de la vie et des hommes, qui veulent obtenir vengeance. Tous des êtres que l'on apprend à connaître et auxquels on s'attache, malgré leurs crimes et leur haine. Et au milieu de tout ce sang, de toute cette dépravation, certains passages apparaissent beaux, troublants, déchirants. 
Il ne servirai à rien de continuer à en parler. Le plaisir que j'ai éprouvé durant cette lecture est en partie dû au mystère, à l'inconnu dans lequel je me suis engagée. Je ne savais pas où j'allais et ce fut une sacrée expérience! 

~ Un dernier mot pour la fin ~
Amis lecteurs dotés d'un estomac solide et de nerfs d'acier, qui souhaitez du neuf et du surprenant mené par une narration impeccable : lâchez-vous! (et prenez bien en compte mes recommandation, en ce moment je suis rodée par trois saisons consécutives de American Horror Story mais peut-être aurai-je eu plus de mal avant ça! ^^)

~ A propos de la maison d'édition ~
Les Editions Underground existent depuis avril 2015. Une toute jeune maison qui propose bon nombre de titres tous plus intrigants les uns que les autres. Lors du Livre Paris, j'ai eu la chance d'en avoir une présentation et de rencontrer quelques auteurs. J'ai acheté un livre papier (Jusqu'à la fin des temps) et un usebook (La balafre de Dieu). A peine arrivée chez moi j'ai repensé à deux autres titres qui me tentaient bien aussi. Ni une, ni deux, j'ai acheté sur leur site deux ebook : Artefacts et Je suis un monstre. Leur stand était tout près de celui des éditions EDB et Rebelles. Bref, j'étais dans un coin bien sympa! 


vendredi 1 avril 2016

Les espions de la couronne, Tome 1 : Les roses rouges du passé - Julie Garwood



// Editions J'ai Lu (Aventures & Passions) // 380 pages //

~ Pour commencer ~
Christina Bennett, dite "la princesse" fait sensation dans la haute société depuis son arrivée à Londres quelques mois auparavant. Le marquis de Lyonwood, homme brisé et trahis, ne voit d'abord en elle qu'une jeune beauté de plus à mettre dans son lit. Dès lors que le premier baiser s'enchainent jeux de séduction et promesse de ne pas s'aimer. C'est sans compter les fantômes du passé qui ne tarderont pas à refaire surface lorsque les sentiments prendront le pas sur leur volonté de ne pas céder...

~ Mon avis ~
Très sincèrement, rien de bien fou, vraiment. Ce livre a été mon livre attitré aux transports en commun et fut un excellent compagnon dans mes moments partagés avec la RATP. Plus sérieusement, il s'agit d'une romance classique mais touchante, teintée d'une certaine originalité que l'on doit notamment au secret de Christina, à ses origines et le caractère bien trempé résultant de son éducation peu commune. 
Certains éléments ont manqué de panache ou n'ont été que peu développés, comme le LOURD secret de Lyon, ou la rencontre décisive des derniers chapitres qui semble un peu bâclée comparé à tous les détails fournis lors des scènes de galipettes (qui, à ce propos, sont bien dosées! ni trop ni pas assez ^^).

~ Un dernier mot pour la fin ~
Une romance qui ne fera pas date, certainement, mais qui a le mérite d'offrir un chouette divertissement sans prise de tête, joliment écrit et avec de quoi nous émoustiller le temps de quelques lignes.